Né guerrier, devenu lettré, passé moine et vagabondant en ermite, il fut le grand maître du haïku qu’il consacra en grande partie à ses récits de voyage. Le premier de ses voyages eut pour destination la tombe de sa mère, sur laquelle il était parti se recueillir et faire ses dévotions. Mais la tombe était effacée et les voyages de Basho continuèrent. La poésie est aussi une dévotion au monde éternellement neuf du voyageur.