Film


Leopardi : il giovane favoloso


Réalisé par Martone, Mario (1959-....). Metteur en scène ou réalisateur. Scénariste

Interprété par Germano, Elio (1980-....). Acteur , Riondino , Michele (1979-....). Acteur , Popolizio, Massimo. Acteur

Edité par Blaq out [éd., distrib.] - paru en 2016


Italie. XIXe siècle. Giacomo Leopardi est un enfant prodige. Issu d'une famille aristocratique, il grandit sous le regard implacable de son père. Contraint aux études dans l'immense bibliothèque familiale, il s'évade dans l'écriture et la poésie. En Europe, le monde change, les révolutions éclatent et Giacomo se libère du joug de son père ultraconservateur. Génie malheureux, ironique et rebelle, il deviendra, à côté de Dante, le plus célèbre poète italien.

Vérification des exemplaires disponibles ...

Se procurer le document

Vérification des exemplaires disponibles ...
Chargement des enrichissements...

Avis

vos avis

  • Le 5* de l'artisme 5/5

    Voilà un somptueux exemple de ce que l'art totalisé, répandu partout comme le lieu commun terminal de l'hegelianisme le plus insensé, produit industrieusement et obligatoirement. La recette? Les règles sont simples. Celui qui n'a pas encore compris ce qu'est une grande oeuvre, un grand auteur, ne peut qu'être un imbécile retardé ou un persifleur jaloux de la vraie beauté révélée. Voici ce qu'il ne faut pas manquer de faire pour obtenir le résultat escompté: D'abord se cacher derrière un homme célèbre, avec la tartuferie du révélateur modeste et consciencieux. Nous voilà sur le terrain du sublime, la manne de l'opportuniste. Parler du grand génie avec un luxe de superlatifs (signe garantissant le caractère du commentateur, que cette voix flagorneuse, signe du calcul suffisant) - mais en venir au plus vite à soi-même, à ses magnifiques intentions, sa propre compréhension sans égal du Maître. Toute cette déclaration d'intention très plate, très convenue, entièrement reprise de tout ce qui a été authentifié comme étant de la plus haute perfection intellectuelle par les agents d'Etat commis à gérer la culture plébiscitée et donc reconnue d'utilité publique. Nous n'imaginons pas que les fonctionnaires et les bibliothécaires soient tous aussi crédules quand on leur fait le coup du grand talent. Cependant la mention "coup de coeur" sur la couverture de cet objet culturel très pompeux, très perfectionniste dans un sens bien malheureux, me semble contenir une coquille et je crois que "coup 'du' coeur" serait plus approprié. inutile de dire qu'après une telle entrée en matière proposée par le "superbe" DVD, j'ai trouvé autre chose à faire qu"à me soumettre à son excellence préfabriquée, fort peu engageante. D'ailleurs je ne doute pas que tous les objets de ce type ("attention-sublime", la tarte à la crème de plus en plus tournée du cultivarisme), après avoir appâtés le chaland, s'oublient avant d'avoir été consultés... Hélas, ah quel dommage, par manque de temps "de pouvoir s'intéresser aux vraies belles choses". On m'excusera de ne pas rejoindre ces déplorations. Que les choses nulles et prétentieuses tombent des mains et des yeux de leur cible les exprime fort bien (les choses, les mains et les yeux). Quant à ce pauvre Leopardi trop encensé, trop connu, je ne saurai jamais ce qu'il en reste après tant d'hommages et de louanges assénées jusqu'au dégout, jusqu'au découragement de tout ce qui voudrait se tourner vers lui.

    Michel COMTE - Le 13 octobre 2019 à 16:57
  • Leopardi 4/5

    Biographie filmée du grand poète italien du 19ème siècle. La reconstitution historique, bien qu'économe de moyens, tient la route et nous permet de comprendre le parcours d'un écrivain déchiré entre une éducation catholique rigide et l’avènement du rationalisme artistique issu du siècle des lumières. Lettré, complexé, handicapé, surdoué, hypersensible, Giacomo Leopardi incarne admirablement le paroxysme d'un mouvement littéraire où le culte de la mort transcende la religion et aborde les terres inconnues d'une modernité révolutionnaire. L'acteur Elio Germano endosse talentueusement la peau inconfortable du génial bossu romantique. Quant au réalisateur il a su transmettre l'atmosphère de l'époque et ses enjeux politiques. On ne peut que déplorer l'absurde intrusion d'une musique en anglais dans un film qui explore la naissance de l'Italie moderne alors même qu'elle produit d'immenses compositeurs.

    cinédoux - Le 26 décembre 2017 à 08:42