Livre


La serpe : roman


Philippe Jaenada (1964-....). Auteur

Edité par Julliard - paru en DL 2017


Le parcours d'Henri Girard, accusé en 1941 d'avoir assassiné son père, sa tante et leur bonne dans leur château près de Périgueux. Il est emprisonné durant 19 mois. Un as du barreau de l'époque obtient son acquittement. Henri dilapide la fortune familiale et s'exile en Amérique latine, avant de revenir en France sous le pseudonyme de Georges Arnaud pour publier Le salaire de la peur. ©Electre 2017


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  • 1/5

    Helene MONNIER - Le 04 mai 2018 à 11:32
  • La serpe 1/5

    L'intrigue est basée sur un fait divers et des personnages ayant réellement existé. Le père du copain du fils de Philippe Jaenada (vous suivez?), un certain Manu, tannait régulièrement ledit Jaenada au sujet de son grand-père, le sien, enfin celui de Manu. Et alors, qu'est-ce qu'il avait d'intéressant, le grand-père de Manu ? C'était un gars incroyable, une espèce de fou aventurier qui a parcouru le monde, a failli mourir un nombre incalculable de fois, a été écrivain, a fait de la politique, du journalisme, a milité pour défendre de nombreuses causes, bref, un gars hors du commun. Les années passent. Et puis un jour, revoilà le Manu qui attaque de front : "Au fait, j'ai oublié de te dire que mon grand-père a été inculpé d'un triple homicide : on l'a accusé d'avoir assassiné à coups de serpe son père, sa tante et la bonne. Il a été acquitté mais des doutes subsistent encore quant à son innocence..." . Philippe Jaenada est ferré, cette histoire est pour lui, il va devoir jeter un coup d'oeil sur le grand-père de Manu… L'auteur s'est donc rendu sur les lieux mêmes de la tragédie afin de relire les minutes du procès, d'éplucher les témoignages et d'essayer d'imaginer l'atmosphère de l'époque. Ce roman c'est son enquête. Mais une enquête façon Columbo ou Mike Hammer. Et l'histoire commence… une histoire rocambolesque et terrible, effrayante même. D'abord, un homme : le fameux grand-père de Manu. Son nom à retenir : Henri Girard (alias, Georges Arnaud. Ah, tiens, on dirait que ça vous dit quelque chose, je vous laisse chercher…). En très bref : du côté du père d'Henri, une famille friquée, traditionnelle qui n'a pas du tout apprécié de voir leur rejeton s'amouracher d'une femme de gauche, prof de français (on les comprend, quelle misère!!!). Georges et Valentine se marient et donnent naissance à Henri (grand-père de Manu). La mère tombe malade : tuberculose, et la famille de Georges refuse d'aider à payer les séjours en sana. Elle meurt et Henri se retrouve à vivre avec un père désespéré, aimant de tout coeur son gamin mais pas franchement capable de l'élever. Henri est un enfant intelligent mais plutôt inconstant, capricieux, colérique, méprisant, violent, mystificateur… et je suis loin d'être exhaustive ! Une vraie tête à claques ! Enfin, c'est ce qu'on en dit... Il en voudra toujours à la famille de son père d'avoir refusé d'aider davantage sa mère malade. Plus il grandit et plus ces vices s'accentuent : il aime dépenser de l'argent et en demande sans cesse à sa famille, la menace si elle refuse, fréquente des filles, fait la fête, ne travaille pas, commence une vie de bohème. C'est le petit enfant chéri : le père Georges résiste un peu mais finit par lui donner tout ce qu'il veut. La tante Amélie (soeur du père) fait de même. Henri s'amuse comme un fou. La famille possède un château à Escoire dans le Périgord. Henri s'y rend régulièrement et en octobre 1941 (il a alors 24 ans), il contacte son père Georges qui est archiviste au Ministère des Affaires Étrangères du gouvernement de Vichy, il veut le voir, il faut qu'ils discutent. Sa tante Amélie est sur place ainsi que Marie Soudeix, la domestique. Cela n'arrange vraiment pas Georges de passer un week-end à Escoire mais bon, comme on ne refuse rien à ce sale gosse, il vient. Le lendemain, dans un château fermé à clef de l'intérieur, on retrouve le père, la tante, la domestique baignant dans leur sang et - ce n'est pas une métaphore - déchiquetés par une vingtaine de coups d'une serpe qu'Henri avait empruntée la veille aux gardiens du château pour couper des sapins. Il a même des traces du manche dans la main droite. Une petite trentaine d'autres preuves contre Henri s'ajouteront à ces deux éléments déjà bien béton. Tout accuse le seul survivant et donc, le seul héritier… d'une belle fortune. Et bien qu'ayant orienté le juge vers la piste des métayers, il fut nénamoins inculpé, puis finalement acquitté en 1943! Ben oui, se trouvant à la tête d'une fortune colossale, il a pu s'offrir les services d'un grand avocat parisien : Maurice Garçon. En dix minutes, ce fut plié : les jurés avaient voté. Henri fut acquitté et déclaré innocent ! Comment comprendre ce revirement ? Que s'est-il réellement passé dans les coulisses du tribunal ? Finalement, la question centrale que va tenter d'élucider Jaenada est : qui était vraiment Henri Girard ? Parce que le mystère est bien là. Était-il celui que l'on décrit partout comme un siphonné brutal, agressif, irascible et avide d'argent ? N'était-il pas quelqu'un d'autre en réalité ? Correspond-il à la légende qu'il s'est plus ou moins volontairement forgée ? Car Henri Girard, une fois acquitté, fut aventurier en Amérique du Sud, puis romancier et intellectuel respecté à son retour en France où il se fit connaître sous le pesudonyme de George Arnaud, le célèbre auteur du "Salaire de la peur"» formidable roman qui a donné un formidable film de Clouzot. Et, dans la France un peu moisie de l'après-guerre, Georges Arnaud fut un trublion XXL! Très sensible aux malheurs des autres, il dilapida sa fortune; incontournable fouteur de merde, il a étéde tous les combats politiques, sociaux et philosophiques de cette époque. Viscéralement contre la colonisation, il a participé à la création de la première école de journalisme d'Alger. MAIS, CAR IL Y A UN GRAND MAIS, je n'ai pu faire une lecture attentive que des 200 premières pages et ai survolé les 400 suivantes de l'énorme pavé qu'est ce livre. Trop de longueurs et de phrases interminables, trop de répétitions, trop de digressions dans lesquelles l'auteur se met en en scène et qui n'apportent rien, une utilisation abusive de la parenthèse à entrées multiples (il y a parfois des doubles voire triples parenthèses dans la parenthèse ..)! Je n'ai pas apprécié non plus, au cours du récit, son coup de lèche à sa maison d'édition Julliard (de la flagornerie à l'état pur!). J'avoue ne pas avoir compris pourquoi "La serpe" figurait sur plusieurs listes de prix prestigieux et a finalement obtenu le prix Femina 2017. Bref, ce livre littéralement roboratif m'est tombé des mains à plusieurs reprises. Il aurait mérité un sacré lifting, c'est dommage au regard du labeur effectué par son auteur et du sujet qui était passionnant.

    ACZ - Le 08 mars 2018 à 19:28