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Livre
Le dernier des nôtres : une histoire d'amour interdite, à l'époque où tout était permis : roman
Edité par Bernard Grasset - paru en DL 2016
Werner Zilch, adopté par un couple de la classe moyenne, rêve de conquérir New York. Il tombe sous le charme de Rebecca Lynch, jeune artiste et riche héritière. Leur amour fou les conduit dans une ville en pleine effervescence, au temps des Warhol, Patti Smith et Bob Dylan. Mais quand le jeune homme est présenté à la mère de Rebecca, Judith, celle-ci s'effondre en voyant son visage. ©Electre 2016
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Mauvais choix de lecture
Ce livre est un roman de gare. L'histoire est peu plausible, les personnages stéréotypés. Je l'ai quand même fini en lisant en biais... Comment a-t-il pu avoir le grand prix du roman de l'Académie française ?
Nane77 - Le 16 février 2018 à 05:51 -
Le dernier des nôtres
Il est légitime d'attendre le meilleur d'un roman qui a reçu en 2016 le prix prestigieux de l'Académie Française et quand sa lecture se révèle une véritable déception, on ne peut que se demander quels sont les critères qui ont présidé au choix de la lauréate, même si on écarte d'emblée l'infâme soupçon de favoritisme lié à la notoriété médiatique de l'auteur et à sa noble appartenance. Peut-être tout simplement que les autres romans proposés étaient moins bons ...auquel cas il y a vraiment du souci à se faire pour l'avenir de la littérature ! Cette histoire se déroule sur deux périodes distinctes (racontées via le procédé de chapitres alternés), à New York dans les années 1970 et dans l'Allemagne nazie succombant sous le feu allié. A Dresde en 1945, une jeune femme gravement blessée donne naissance à un enfant; ses dernières paroles avant de mourir sont : “Ne changez pas son nom. Il est le dernier des nôtres”. Et on retrouve le bébé à New-York vingt cinq ans après qu’il ait été adopté très jeune par une famille franco-américaine, sous les traits d'un beau jeune homme ambitieux et coureur de jupons, Werner Zilch, à qui tout réussit. A la suite d'un coup de foudre dans la plus pure veine romantique, il tombe follement amoureux de Rebecca, riche héritière dont la mère juive ne s'est jamais remise des sévices qu'elle a subis dans un camp de concentration. Quand Rebecca – artiste peintre qui évolue dans le monde d’Andy Warhol et de Jimmy Hendrix, connaît Donald Trump... - présente Werner à sa famille, sa mère Judith croit revoir en lui son bourreau et l'idylle entre les jeunes gens tourne court, Rebecca se trouvant au centre d'un conflit de loyauté qui la conduit à quitter son amant. A travers la narration historique dans l'immédiat après-guerre , l'auteure reconstitue l'histoire de Werner issu d'un couple d'allemands irréprochables, lui Johann ingénieur talentueux travaillant avec Von Braun et elle Luisa belle et aimante. Pour corser l'histoire, le père de Werner avait un frère Kasper, son presque jumeau physiquement , mais moralement son exacte antithèse tout en cruauté et perversion. Et la mère de Werner avait une belle-sœur Marthe (mariée au méchant Kasper) qui s’occupera un certain temps du bébé avant son adoption à la suite de circonstances rocambolesques ... Mais de quel frère Zilch est donc issu Werner le héros de ce livre ? Et la traque des anciens nazis menée inlassablement par les enfants de leurs victimes sera t'elle couronnée de succès ? Rapidement, les personnages se révèlent être des caricatures d’eux-mêmes. Un exemple de ce manichéisme, Johann et son frère, le scientifique et le SS, qui représentent l’innocence et la perversion, le bien et le mal. Et évidemment, le personnage principal Werner, si beau, ne peut être fils de SS. La bonté est dans ses gènes. Pourquoi pas… Pourtant Werner est bien loin d'être sympathique ! Infatué de sa personne, infidèle et irrespectueux, il n'y a que l'affection qu'il porte à son chien Shakespeare qui peut être portée à son crédit ! Je dois avouer aussi mon agacement devant la constante réussite de Werner et des siens décrite comme une parfaite illustration du rêve américain, avec le passage obligé sur la fructueuse spéculation immobilière et l'achat d'une fastueuse propriété dans les Hamptons. Rebecca n'est guère plus aimable, avec ses silences inexplicables et son attitude foutraque . Tous deux partagent un même mépris des autres qui trouve son point d'orgue dans leur attitude à l'égard des chauffeurs de taxis !(voir la fin du livre ...) Ce qui est certain c'est que tout finit bien et que l 'amour triomphe ... Bref ce roman peu crédible, assez faible en intérêt et écriture, me parait avoir voulu trop obéir aux codes en vigueur et aux modes par essence éphémères pour laisser une trace durable dans les esprits. Une narration très classique faite d'époques entremêlées, une bluette d'amours contrariés dans Manhattan, des scènes de sexe sans subtilité , des personnages superficiels et caricaturaux, le contexte de la fin de la guerre en Allemagne pour faire vibrer la corde émotion du lecteur et une happy-end très mélo!
ACZ - Le 26 décembre 2016 à 19:48 -
le dernier des notres.
Très bon roman dans le style US.
DERIS Jacqueline - Le 10 décembre 2016 à 08:43 -
Le dernier des nôtres
Livre très mal écrit avec des métaphores, des comparaisons absolument risibles, tout est cliché, lourd... le plus mauvais roman de l'année
CLAPPE Christophe - Le 25 novembre 2016 à 13:48