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Les Éclats
Les Éclats
Edité par Groupe Robert Laffont - paru en 2023
Après six romans culte, Bret Easton Ellis revient avec le roman de la maturité, un texte étincelant profondément marqué par l'émotion." Vénéneux et puissant. " Le PointLos Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l'écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l'âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes. L'arrivée d'un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d'obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même, et peut-être la ville et le pays entier ? Dans White, son livre précédent, Ellis écrivait : " Je grandissais au pied des collines de Sherman Oaks, mais juste au-dessous s'étendait la zone grisâtre du dysfonctionnement extrême. Je l'ai perçu à un âge très précoce et je m'en suis détourné en comprenant une chose : j'étais seul. " Les Éclats est le roman de ce détournement et de cette solitude.
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Gisèle FOURNIER - Le 18 mars 2024 à 16:07
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Le roman de trop
Lorsqu'il est arrivé sur le marché, plus que par la forme, c'est sur le fond que monsieur Ellis avait su capter l'attention. Il a touché en premier un sujet, a su s'accorder avec l'air du temps. La forme néanmoins, bien que pauvre avait quelques singularités qui faisaient style et s'accordaient avec le sujet (tout particulièrement sur American Psycho où la frénésie d'énumération semblait traduire l'état mental du narrateur). Vingt en plus tard, strictement les mêmes recettes. Un récit que se voudrait celui d'un écrivain de 56 ans et qui ressemble à compte rendu délivré par un adolescent de 15 à peine (certains passages étant d'une indigence absolue. D'une pauvreté abyssale). La dramaturgie étirée souffrant en plus d'invraisemblances en chaine qu'il devient impossible de s'accrocher à un récit qui feint, ultime artifice, de contenir une portion de vérité, abusant en plus sur ce point son lecteur (tout étant purement fictif). Dans ces 600 pages, 600 pages de trop.
Ivan GIACOMETTI - Le 12 août 2023 à 19:12