vos avis

• Quand un dessinateur se lance dans un sujet avec ses tripes... 5/5

  ... ça donne ce petit bijou, qui nous éclaire sur un sujet assez peu connu (du moins pour ma part, pourtant branchée sur plusieurs quotidiens) : le Rojava, son histoire, son actualité (en 2015) et la détermination de ses habitant(e)s à défendre ce territoire quoi qu'il leur en coûte face à Daech, dans le conflit kurdo-turc. Zerocalcare nous conte l'histoire de ce reportage avec les yeux d'un Européen relativement protégé qui découvre la réalité d'un monde différent, qu'il compare avec beaucoup d'humour au sien, mais surtout d'un monde de guerre où toutes les personnalités dessinées résonnent de façon singulière, car on ne sait pas si elles sont encore en vie lorsque nous avons tourné la dernière page. Les gens simples deviennent des héros et des héroïnes par leur choix d'entrer dans la lutte, car au bout il y a un espoir de démocratie, déjà en grande partie en place d'ailleurs dans cette région où cohabitent Syriens, Turcs et Irakiens et où les femmes ont les mêmes droits que les hommes... (Même en France ça fait rêver.) La façon qu'il a eue d'aborder ce sujet nous apparaît comme une évidence. Un livre fort, qui marque durablement.

  Hélène DAGORNO - Le 08 mai 2025 à 19:54

• 3/5

  Elise LUCAS - Le 26 août 2022 à 17:12

• 5/5

  LECHEVALIER Béatrice - Le 11 octobre 2017 à 19:48

• Peut-on utiliser un trait cartoonesque... 5/5

  Peut-on utiliser un trait cartoonesque et convoquer des personnages imaginaires lorsqu’on fait de la BD reportage ? Une narration discontinue pour un carnet de voyage ? Surtout, peut-on faire preuve d’humour lorsqu’on parle de la guerre, terrible, qui frappe le Moyen-Orient ? C’est en utilisant ces détours que Zerocalcare parvient à trouver la distance nécessaire qui lui permet de relater les conflits armés opposant les combattants Kurdes aux soldats de Daesh et aux armées syrienne et turque, sans jamais minimiser l’horreur de la situation. Entre Joe Sacco pour la rigueur et la force des témoignages, et Boulet pour la dérision et les références punk ou séries B, l’auteur raconte la peur omniprésente, les doutes, l’impuissance, mais aussi la bravoure, l’espoir et les idéaux qu’il rencontre lors de ses voyages au Rojava. BD Duras

  JAOUAN Cyrille - Le 10 août 2017 à 13:49