Vidéo numérique

Mariupolis

Mantas Kvedaravicius (Réalisateur)

Date : 2016 - Durée : 01h07


Pour accéder à cette vidéo, vous devez être inscrit en bibliothèque de prêt et saisir votre numéro de compte lecteur et votre mot de passe après avoir cliqué sur "Consulter la vidéo" .

Tandis que la guerre entre les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes fait rage à quelques kms de là, Mantas Kvedaravicius a choisi de tracer un portrait poétique de la ville de Mariupol, à l'Est de l'Ukraine, qui résiste par les armes et par une furieuse volonté de vivre. Aux événements de l'ordinaire s'entrelacent les gestes de la guerre, tandis qu'on s'efforce, en toile de fond, de poursuivre les activités dans les aciéries et dans les mines de charbon. Un homme répare son filet et sort sur le pont pour pêcher. Deux tramways se percutent, personne n’est blessé, les câbles sont réparés le jour même. Un petit concert est donné pour les ouvriers d’une usine qui pleurent devant la sincérité de l’interprétation de la violoniste. Des bombes tombent dans la mer, personne n’y prête attention. Selon les mots du jury du festival Jean Rouch 2017 "Mantas Kvedaravicius filme une ville en temps de guerre. Sa caméra virtuose, au plus près des corps, nous donne à vivre, de façon sensible, la menace quotidienne de la mort. Les sujets appartiennent à tous les documentaristes ; la façon de les traiter n'appartient qu'à quelques-uns, capables de nous surprendre avec des formes originales de représentation."

Consulter en ligne

Chargement des enrichissements...

Avis

vos avis

  • Marioupole, un très grand film 5/5

    On est totalement bouleversé par la mort, l'assassinat de ce jeune réalisateur mort précisément à Marioupole dont il avait fait pun portrait sensible, très poétique effectivement, de cette ville devenue martyr. Les armées russes ont mis fin à la vie d'un artiste du noir et blanc, à l'approche très intimiste de ses habitants. Merci aux bibliothèques de Paris de nous avoir fait connaître ce grand film, d.autant plus emouvant.

    Sylvie PESSIS - Le 03 avril 2022 à 21:15