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Livre
La fille du train
Edité par Sonatine éditions - paru en DL 2015
Rachel habite dans la banlieue de Londres et prend le train pour rejoindre la capitale deux fois par jour. De la fenêtre du train, elle observe un couple qu'elle imagine parfait, comme elle l'était avec son mari, avant qu'il ne la trompe, puis la quitte. Un matin, Rachel voit un inconnu dans leur maison. Premier roman. ©Electre 2015
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Helene MONNIER - Le 04 mai 2018 à 11:34
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Captivant
la réputation de ce livre est méritée, l'intrigue est absolument captivante, ni déja vue ni facilement prévisible, un vrai bonheur!
BELLANNE Alix - Le 09 octobre 2017 à 09:13 -
Un bon suspense
Après les attentats de 2015 j'ai arrête de lire dans le métro pendant plusieurs mois car je n'arrivais plus à me concentrer sur un livre. J'ai repris avec La fille du train qui m'attendait sur ma table de nuit. J'ai bien fait car il est divertissant, bien mené, agréable et facile à lire. L'originalité vient du fait que le récit est raconté en alternance par les trois personnages féminins et que l’héroïne principale soit une alcoolique, ce qui rajoute à la dramaturgie. On est bien tenu en haleine jusqu'à la fin et l'imagination travaille à fond. C'est un best-seller et ça se comprend. Après, ce n'est pas non plus un grand thriller. Dans le même style j'ai préféré les Apparences. En tout cas, ne le lisez pas si vous avez vu le film. Aucun intérêt. Et quand vous l'aurez lu, évitez le film. Il est moins bien que le livre.
Dabra - Le 27 mars 2017 à 13:11 -
La fille du train
Rachel n'est pas amnésique, mais ça revient au même. Ce qu'elle fait quand elle est ivre s'efface de sa mémoire, elle n'en garde que de vagues impressions et la honte de s'être laissée aller, une fois de plus, et d'avoir perdu sa dignité et toute maîtrise de ses actes. Or Rachel boit de plus en plus. Voilà deux ans qu'on lui a volé sa vie, elle était mariée, heureuse, mais une autre femme Anna a pris sa place dans le coeur de Tom et dans leur maison, et l'équilibre précaire de Rachel s'est écroulé. Il lui est d'autant plus difficile de tirer un trait sur Tom qu'elle passe devant chez lui 2 fois par jour, en train; car Rachel - depuis qu'elle a emménagé chez une amie, Cathy, après sa séparation d'avec Tom - fait partie de ceux, qui font matin et soir le trajet entre domicile en banlieue et travail à Londres. Elle passe également devant la maison d'un petit couple tout mignon qu'elle a surnommé "Jason et Jess" (en fait Scott et Megan), dont le bonheur apparent la fait rêver et qui occupe le n°23 de la rue dans laquelle elle même habitait au n°15 avant, quand elle buvait moins, quand elle était encore mariée à Tom. Ce couple très beau et très uni, qui semble amoureux, étonnamment lui manque dès qu'elle ne l'aperçoit pas. Surtout depuis qu'elle est seule et tout juste licenciée, cela lui occupe l'esprit, pourtant parfois confus et brumeux à cause de tout l'alcool qu'elle ingurgite. Mais depuis qu'elle a vu Jess-Megan dans les bras d'un autre homme, elle est perturbée. Elle le sera d'autant plus lorsqu'elle apprendra que cette fameuse Megan est portée disparue... S'ensuit une enquête, au gré des réminiscences plus ou moins alcoolisées qui brouillent les cartes. Rachel, témoin plus ou moins fiable étant donné la quantité d'alcool qu'elle ingurgite à longueur de temps, son état dépressif et son obsession amoureuse, devra faire face, d'une part à ses nombreux démons qui lui procurent d'affreux trous de mémoire et d'autre part, à son envie irrésistible de mettre la lumière sur cette étrange disparition, quitte à se mettre à dos le si peu de relations qu'elle a encore. Le mystère s'épaissit au fil des jours, d'autant que la jeune femme disparue, Megan, reste introuvable. A la fois témoin, peu fiable et investigatrice impliquée, Rachel occupe une position ambiguë dans l'affaire. Elle a un rôle prépondérant dans l'histoire mais aussi pour l'intérêt du lecteur; rien ne va dans sa vie : amour, travail et surtout addiction à l'alcool, qui la détruit à plus d'un titre. Rachel est souvent à la recherche de repères, de souvenirs, elle redégringole à chaque fois qu'elle se remet à boire et doit presque repartir de zéro (et le lecteur recule de quelques pas, lui aussi). L'auteur montre bien la façon dont sont considérés les alcooliques/dépressifs par ceux qui sont "du bon côté" de la santé mentale et de l'autorité (les policiers, en particulier): ils font pitié, sont infantilisés, pas pris au sérieux, méprisés et vite priés d'aller faire leur cinéma ailleurs. Ils sont aussi une proie idéale... La parole est donnée alternativement à Rachel mais aussi aux deux autres femmes Anna et Megan la disparue, en chapitres qui convergent vers la résolution de l'intrigue, ce qui donne un rythme intéressant à ce thriller psychologique à trois voix et nous fait douter au fil des pages de l'intégrité et de la bonne foi de chacune. Les hommes ne sont, évidemment, pas en reste! Et le doute persiste jusqu'à la fin de ce polar qui entraîne le lecteur sur ses rails, à toute vitesse.
ACZ - Le 11 décembre 2016 à 17:04 -
VAUG - Le 10 novembre 2016 à 12:42