Dans le cadre des Jeux Poétiques de Paris et du Festival de la Francophonie, le poète malgache multidisciplinaire, capable d’entremêler poésie, photographie, cinéma et musique, Jean Luc Raharimanana est invité à intervenir pendant un Marathon de poésie de 12h place du Châtelet le 7 septembre, ainsi que pour une performance au festival Refaire le monde entre le 2 et le 6 octobre.

La bibliothèque Robert Sabatier se réjouit d'avoir la chance de l'accueillir le mardi 17 septembre pour une rencontre-lecture.

" La poésie me sauve du désespoir de la lucidité car elle crée du beau, et elle se partage, elle se transmet", Jean-Luc Raharimanana, lors de remise du Prix Benjamin Fondane de la poésie 2023 pour l'ensemble de son œuvre.

La rencontre sera modérée par Emmanuel Daydé, historien de l’art, critique dramatique et essayiste, chargé des nouveaux événements culturels de la Ville de Paris.

Grande voix de l’Océan Indien, poète, romancier, conteur, metteur en scène et même scénariste (il a cosigné le scénario du film L’Ile Rouge de Robin Campillo) malgache, publié aux éditions Mémoires d'Encrier, Payot et Rivages, et Vents d'ailleurs, Jean-Luc Raharimanana écrit en langues française et malgache.

Né en 1967 à Madagascar, Jean-Luc Raharimanana arrive en France à 22 ans pour suivre des cours à la Sorbonne et à l’INALCO. Professeur et journaliste, il quitte l’enseignement pour se consacrer à l’écriture et à la recherche. Homme de théâtre, Jean-Luc Raharimanana a reçu avec sa pièce Le prophète et le président le Prix du Théâtre interafricain Tchicaya U’Tamsi (RFI) en 1990. Il est aussi l’auteur de romans tels que Lucarne, (1996), Rêves sous le linceul (1998), Nour, 1947 (2001) publiés au Serpent à plumes ou encore L’arbre anthropophage publié chez Gallimard en 2004. Remarqué et salué par la critique, Jean-Luc Raharimanana reçoit nombre de distinctions littéraires comme le Grand Prix Littéraire de Madagascar (ADELF) pour Rêves sous le linceul.

Il parlera du souffle et de ses processus de création, que ce soit en poésie, en musique ou en arts plastiques : « la circulation du souffle dans le corps me maintient debout, dit-il, et me projette libre au-delà des pressions de quelque nature qu’elles soient, politiques, sociales ou idéologiques »