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Musique
Some say I so I say light
Edité par Ghostpoet - paru en 2013
En 2010 Gilles Peterson prend le risque de ''parier sur un franc-tireur sorti de nulle part'', Obaro Ejimiwe, alias Ghostpoet, en le signant sur son label de DJ de Radio 1, Brownswood. En moins d'un an, ce risque a payé : le premier album de Ghostpoet, ''Peanut butter blues & melancholy jam'', l'a fait connaître comme l'une des voix les plus distinctes, inclassables et progressistes à émerger dans la musique britannique de cette décennie, et a été récompensé par une nomination surprise au Mercury Prize en 2011. Sur son second album, ''Some say I so I say light'', coproduit avec le talentueux Richard Formby (Wild Beasts, Darkstar, Egyptian Hip-Hop), il élargit sa palette et va encore plus loin, mélangeant l'abstrait et le concret avec une habileté troublante. Beats industriels, parties de piano retentissantes et ornementation hyper détaillée fournissent une toile de fond à un artiste qui entonne ses textes si laconiquement qu'ils en deviennent quasiment de la poésie parlée. Cet album le place dans la tradition d'auteurs britanniques modernes tout aussi désireux de repousser les barrières sonores que d'exprimer des sentiments cathartiques, de Tricky à The Streets.
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Alain MANTEZ - Le 28 janvier 2022 à 14:23