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L'enfant des eaux


Jim Grimsley (1955-....). Auteur

Edité par Métailié - paru en 1998


Ellen fait un rêve récurrent au cours duquel elle voit sa mère disparaître dans la rivière sous la pluie. Elle se remémore son enfance dans une famille très pauvre de la Caroline du Nord, très semblable à celle qu'elle va constituer en se mariant, marquée par la faim, l'alcoolisme du père et la violence qu'il exerce sur les enfants. Elle trouvera dans ses souvenirs l'origine de son rêve.


Collection : Bibliothèque anglo-saxonne.



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  • Réalisme social 4/5

    Deuxième roman de cet auteur américain et deuxième enchantement. Tout comme dans Les oiseaux de l’hiver, on retrouve le thème de l’enfance, de la violence, de la pauvreté. C’est toujours aussi sombre, glauque même, mais là encore, l’auteur nous laisse entrevoir une lueur d’espoir dans cette laideur. Ellen a une soixantaine d’années ; ses cauchemars récurrents la renvoie à son enfance dans un des états du sud de cette Amérique rurale et pauvre de l’après crise de 1929. Elle n’a que cinq-six ans que déjà elle enchaine les corvées ménagères et qu’elle travaille dans les champs de coton ou de tabac. Il faut nourrir les nombreuses bouches de cette famille (en tout, la mère aura porté onze enfants, dont neuf vivants). Jim Grimsley, originaire de Caroline du Nord, nous dépeint ces familles blanches qui vivent aussi misérablement que les familles noires (le racisme et la ségrégation sont encore très présents), comme pour mieux souligner leur pauvreté et le dénuement dans lequel ils évoluent. On perçoit les ventres vides, on devine les vêtements maintes fois repris, les chaussures trop étroites mais qui protègent malgré tout, le vent qui s’infiltre dans les failles béantes de maisons toutes plus délabrées les unes que les autres. Et surtout on entend les coups du père (et de la mère aussi d’ailleurs). S’il abuse régulièrement de la gnole frelatée, il n’a pas besoin d’avoir bu pour frapper. Peu importe le prétexte tant qu’il se défoule et passe une colère inexplicable sur un des membres de la famille. Ellen revient sur ces années avec une mémoire qu’elle sait défaillante, mais dont elle tente de déjouer les méandres pour expliquer ses cauchemars. Je ne vous en dis pas plus et vous invite à découvrir cet auteur qui s’inscrit dans un véritable réalisme social, mais (la touche d’espoir pour vous convaincre) où le déterminisme n’est pas une fatalité

    Karine DAVID - Le 26 janvier 2025 à 10:11