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Musique
Echoes of japan
Edité par Differ ant - paru en 2019
Dans Echoes of Japan, les chants issus des min'y? glissent sur les grooves de cumbia, jazz éthiopien, afro funk et reggae ou de la pop thaïlandaise. « Pour les japonais, le min'y? est à la fois une musique traditionnelle proche et lointaine », explique le leader et guitariste Katsumi Tanaka : « Nous ne le ressentons peut-être pas dans notre vie quotidienne et urbaine, mais les mélodies et ce style de chant, ainsi que le rythme des tambours taiko sont enracinés dans notre ADN. En tant qu'art de la scène traditionnel, le min'y? est considéré comme un art intellectuel. Pourtant, il s'agit principalement de chansons pour travailler, danser ou boire. Nous voulons leur redonner leur sens littéral de chansons du peuple. » A la fin des années 90, Tanaka déménage à Fussa, une ville de l'ouest de Tokyo imprégnée du folklore de la contre-culture, où réside notamment Eiichi Ohtaki du groupe de rock japonais Happy End. Tanaka rencontre Freddie Tsukamoto en jouant dans un groupe de session où ce dernier chantait de la soul. Conscient que la véritable passion du chanteur était le min'y?, Tanaka lui demande de former un groupe avec lui pour faire revivre ce style. Ils invitent d'autres musiciens tels que la légende locale, le batteur Sono, et jouent de façon discrète pendant quelques années. Un tournant est franchi lorsque le bassiste DADDY U, vétéran de la scène musicale de Tokyo avec les respectés Ska Flames, rejoint le groupe. Ils rencontrent par son intermédiaire la claviériste Moe, leader du groupe de jazz spirituel et caribéen Kidlat, le saxophoniste Koichiro Osawa, membre du groupe reggae / ska Matt Sounds and J.J. Session, la percussionniste Mutsumi Kobayashi du groupe de cumbia de To, Banda de la Mumbia, le joueur de conga Irochi du groupe afro cubain Cubatumb et la chanteuse Meg, membre du collectif de DJ Tokyzo Sabroso.
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