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L'art numérique à Montréal
Edité par École Professionnelle Supérieure d’Arts Graphiques de la ville de Paris (EPSAA) - paru en 2020
Pour Alain Thibault, l’Expo universelle de Montréal de 1967 marque un tournant dans la vie culturelle québécoise : « On est passé d’une société dominée par le clergé à la libération des mœurs avec notamment l’avènement du rock et des drogues ». C’est à partir de ce moment que films et œuvres d’art numérique ont commencé à être diffusés et que les premières commandes portant sur le champ technologique ont été passées. 1995 est un autre tournant avec la tenue du 6e Symposium international des arts électroniques, un moment fort pour ce qui est alors encore une culture expérimentale, notamment pour les musiciens travaillant avec des synthétiseurs et des ordinateurs, ceux qui commencent à faire de la robotique… Une forme d’art déjà présente en Europe grâce au festival Ars Electronica de Linz en Autriche. « Cette expérience a tout changé », raconte Alain Thibault. Est ensuite évoquée la Fondation Daniel Langlois dont l’une des missions majeures est la conservation des œuvres, ce qui, dans le domaine des nouveaux médias, n’est pas chose aisée car leur pérennité est constamment remise en cause par l’évolution des technologies