Livre


Au jardin des délices


René Pons (1932-....). Auteur

Edité par Actes Sud ; diffusion Presses universitaires de France - paru en 1983



Vérification des exemplaires disponibles ...

Se procurer le document

Vérification des exemplaires disponibles ...

Suggestions

Du même auteur

Le Roi des chiens | René Pons (1932-....)
Livre

Le Roi des chiens

René Pons (1932-....) - Le Castor Astral - 1987

Le Chevalier immobile | René Pons (1932-....). Auteur
Livre

Le Chevalier immobile

René Pons (1932-....). Auteur - Actes Sud - 1985

Et peut-être suffit-il de : roman | René Pons (1932-....). Auteur
Livre

Et peut-être suffit-il de : roman

René Pons (1932-....). Auteur - Actes Sud - 1984

Le feu central | René Pons (1932-....)
Livre

Le feu central

René Pons (1932-....) - Gallimard - 1966

Fragments d'un désastre | René Pons (1932-....). Auteur
Livre

Fragments d'un désastre

René Pons (1932-....). Auteur - Cadex - 1994

Marine (Saussines).

La Mort de Woyzeck | René Pons (1932-....). Auteur
Livre

La Mort de Woyzeck

René Pons (1932-....). Auteur - Cadex éd. - 1990

L'Ostiaque (Montpellier).

Ephémère héros d'un fait divers, pendu puis oublié, Woyzeck a existé, mais c'est l'écritur...

L'homme séparé : roman | René Pons (1932-....). Auteur
Livre

L'homme séparé : roman

René Pons (1932-....). Auteur - Actes Sud - 1995

Paysages inexistants. suivi de Le monde s'en va : autobiographie | René Pons (1932-....). Auteur
Livre

Paysages inexistants. suivi de Le monde s'en va : ...

René Pons (1932-....). Auteur - Rhubarbe - impr. 2010

Recueil de textes descriptifs ou de réflexions sur des instants ou des choses du quotidien...

Chargement des enrichissements...

Avis

vos avis

  • Un Paradis tourmenté 3/5

    J'ai pensé à une sorte d'oratorio. Il se déroule sous la forme de séquences numérotées d'une ou deux pages, mais malgré ces séparations qui l'aèrent, le texte se présente comme continu, sans majuscules, sans ponctuation (sinon celle de virgules et de tirets), une forme qui pourrait être qualifiée d'"expérimentale" selon la terminologie consacrée (une sorte de "all over" si on se réfère à la peinture). L'entame est très belle et justifie le versant édénique du titre — l’autre ironique restant présent — et par brèves bouffées on pourra retrouver plus loin des passages évoquant le même foisonnement que celui des visions de J. Bosch. Mais non, l'essentiel des tableaux proposés a pour cadre insistant une sorte de décharge océan imaginaire, sur laquelle et à partir de laquelle il peut s'agir de construire une arche, une tour etc. Décharge qui désigne surtout la prolifération débordante des mots, signifiant soit la logorrhée intérieure du héros protagoniste et sujet, son mal proliférant, soit l'histoire ou la pourriture du monde extérieur en devenir. Il est bien difficile de parler de la teneur d'une écriture qui relève de la magie et des fantaisies de langage propres au fantastique, au Baron Münchhausen etc. J'ai eu quelque difficulté à sa lecture, je ne suis pas un ogre de nature, j'ai dû procéder par bribes pour arriver à le gober en entier, j'y ai glané de bonnes choses cependant. Il présente la difficulté d'une partition et je ne suis pas de ceux pour qui la musique s'y entend à livre ouvert. J'aurais préféré que dès les premiers passages le thème central de l'écriture soit mieux souligné comme principal. Mais on le perd. Puis on le retrouve. Puis il se brouille. Me sentant à cheval sur trop de choses j’ai eu du mal à me maintenir en selle. Il me faudrait être un lecteur mieux musclé pour tenir le trajet sans un instant de défaillance. Mais bon souvenir finalement.

    Gilwato - Le 08 mars 2017 à 15:46