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Vos bibliothécaires ont sélectionné leurs coups de coeur fiction 2016
>> Retour au menu Coups de coeur 2016
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Le serment du Jeu de paume
Edité par Éditions Corti
Notre avis : Poète américain né en 1927. Ce recueil publié en 1962 fut à l'origine du mouvement "language" aux Etats-Unis. C'est un livre majeur de la poésie du 20ème siècle. On a l'impression de lire plusieurs textes coupés, réaccordés de toute urgence. Cela donne un rythme fiévreux ; on va d'une idée, d'une image à une autre. Le style fragmenté permet les sauts dans le temps ou d'un espace à l'autre. Ce recueil est enrichi par des poèmes plus lyriques, classiques, des chansons ou des vers d'autres poètes.
Par Roquette, Médiathèque musicale de Paris
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Une chienne
Edité par Actes Sud-Papiers
Notre avis : Dans un langage à la fois cru et travaillé et à travers des figures féminines ou mythologiques : Aphrodite, la Vierge Marie, Phèdre, Oenone, le dramaturge nous donne à comprendre la complexité du statut de la femme : ses droits, ses désirs, sa sexualité... A la manière des grandes tragédies grecques, cette pièce de théâtre, représentée à l'Odéon, s'avère toujours d'actualité : la lutte des femmes pour leur émancipation. La force contemporaine qui se dégage de ce texte en fait un morceau choisi.
Par Feuille de chêne, bibliothèque Saint-Eloi
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Carnet de notes
Edité par Verdier
Notre avis : D'un premier abord très factuel, ce journal va bien au-delà de la tentative d'ethnographie personnelle par la description au quotidien et dans le détail de la vie d'un écrivain. Il en vient à condenser les thématiques récurrentes de l'oeuvre de Pierre Bergounioux, indubitablement une des plus importantes et attachantes de la littérature française contemporaine : les "moins bonnes terres" de Corrèze de l'enfance, d'où il a fallu se déraciner par le travail incessant, l'énigme de la présence au monde, l'inexorable marche du temps, avec en filigrane de plus en plus marqué la mort qui se rapproche.
Par Scarole, bibliothèque André Malraux
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Moi et François Mitterrand
Edité par Lattès
Notre avis : Une première lettre adressée à François Mitterrand (pour le féliciter de son élection) est suivie d'une autre, puis une véritable correspondance s'ensuit. La réponse du président est toujours strictement la même, mais le narrateur croit y déceler des subtilités ou des sous- entendus jusque dans la ponctuation. Mitterrand meurt, le narrateur s'adresse alors à Chirac puis à Sarkozy, ne se décourageant jamais. Cette surinterprétation autour d'un même courrier qui lui est envoyé et les variations de ton du narrateur, tantôt respectueux, tantôt familier, provoquent un effet jubilatoire.
Par Mâche, bibliothèque Musset
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Le temps des assassins
Edité par Gallimard
Notre avis : Philippe Soupault, poète et fondateur avec André Breton du Surréalisme, fait le récit de son incarcération en Tunisie pour ses prises de position farouchement hostiles à Pétain. Publié en 1945 et réédité pour la première fois depuis la fin de la guerre, ce témoignage au style dépouillé brosse le portrait de la société coloniale sous Vichy : des profiteurs corrompus du régime collaborateur (les "assassins") à la poignée de résistants issus de tous les milieux qui croupirent avec lui en prison. Un livre éclairant sur la souffrance de l'humiliation carcérale et juste sur la vision de cette période troublée.
Par Batavia, bibliothèque Buffon
Nos autres coups de coeur poésie, théâtre et essais
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Via Appia : voyage sur la plus ancienne route d'Italie
Edité par Équateurs
Notre avis : L'auteur, historien et essayiste, embarque en Fiat sur le tracé de la Via Appia de Rome à Brindisi. Il aime y flâner et retrace l'histoire de cette route antique : les légions romaines, les éléphants d'Hannibal, Spartacus et ses esclaves, les premiers Chrétiens... Le long des paysages, au milieu des places de villages, à travers les conversations des habitants, nous profitons des impressions, citations, interrogations de cet amoureux de l'Italie : la mafia, les chansons, la gastronomie, les voyageurs littéraires, la pauvreté du Sud, les migrants... Un aspect méconnu de l'Italie.
Par Feuille de chêne, bibliothèque Saint-Eloi
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La beauté du monde : la littérature et les arts
Edité par Gallimard
Notre avis : Travail d'une vie, ce recueil d'essais critiques nous invite à la lecture, l'écoute et la vision érudites des œuvres de Goya, Baudelaire, Lautréamont, Mozart ou Monteverdi pour ne citer qu'eux. La centaine de textes présentés dans cet ouvrage permet d'apprécier la "relation critique" théorisée par Starobinski. Accueillir l'œuvre et les questions qu'elle soulève, l'étudier avec méthode et empathie sans en épuiser le sens. Invitation à l'ouverture raisonnée de la sensibilité, cet ouvrage nous permet aussi de découvrir le parcours biographique et intellectuel de ce savant immense qu'est Starobinski.
Par Batavia, bibliothèque Buffon
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Je vois le monde entier : en marche pour l'Exposition universelle
Edité par les Ed. du Sonneur
Notre avis : En 1889 à Paris, Paul-Eugène décide contre vents et marées de s'y rendre à pied. Voici le récit de son périple de plus de 600 kilomètres à travers champs, forêts et villes de l'Est jusqu'à la découverte de la capitale. Il s'enthousiasme à la vue de la Tour Eiffel, la Galerie des Machines, les pavillons des colonies et parcourt tous les quartiers de Paris : les Halles, l'Opéra, les Boulevards, la Nation... Sans grande prétention littéraire, mais avec toute sa fraîcheur, ce jeune homme nous transmet son émerveillement. A lire avec ravissement.
Par Feuille de chêne, bibliothèque Saint-Eloi
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Pourvu qu'on ait l'ivresse : de l'alcool à l'extase, un voyage à travers les arts et les lettres
Edité par Robert Laffont
Notre avis : Parcourant le champ lexical de l'ivresse, Alain Rey nous propose "un voyage à travers les arts et les lettres". Les symboliques du vin, du whisky, du saké sont évoquées. Au gré de ces commentaires, l'ivresse nous apparaît bien souvent comme une métaphore de l'amour. La problématique des "ivresses interdites" en Islam est abordée. Dès lors, comment se positionnent les poètes ? Salah Stétié est mentionné ainsi que les soufis, ivres de Dieu. Quant au Perse, Abu Nuwâs, il fait l'éloge de la débauche et de l'enivrement. Les calligraphies de Lassaâd Metoui subliment ce volume enivrant.
Par Chicorée, bibliothèque Marguerite Duras
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La littérature sans idéal
Edité par Bernard Grasset
Notre avis : Rappelant des principes élémentaires d'analyses et d'études littéraires, Philippe Vilain nous explique pourquoi la littérature d'aujourd'hui est standardisée. Dans une logique consumériste, un discours consensuel a pris le pas sur un vrai travail formel. Et nos grands modèles, tels que Proust, sont souvent rejetés. Or, il est nécessaire de comprendre leurs processus d'écriture pour tenter de dépasser ces mêmes modèles, avec singularité. Ainsi, l'auteur s'attache à nous montrer comment seul un travail sur la langue et le style, un projet poétique en somme, pourrait relancer notre littérature.
Par Chicorée, bibliothèque Marguerite Duras
Découvrez les coups de coeur BD 2016 des bibliothèques
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Descender Vol.1 : Etoiles de métal
Edité par Urban comics
Notre avis : Voici une série de Space Opera qui a le bon goût d'invoquer les plus grands classiques : Asimov, Star Wars, A.I., K.Dick, Kirby, les Célestes de Marvel mais aussi Pinocchio, tout en gardant son identité. Lemire nous propose une histoire touchante, immédiatement accessible et sublimée par les planches magnifiques de Dustin Nguyen dont le travail en couleurs directes est un régal pour les yeux. Une grande réussite que ce premier tome pour une série qui a tous les atouts pour devenir un classique.
Par Xavier, bibliothèque Canopée
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Est-ce qu'on pourrait parler d'autre chose ?
Edité par Gallimard
Notre avis : Les parents de Roz Chast vivent depuis 50 ans dans le même appartement de Brooklyn, tandis que leur fille unique s'est installée dans le connecticut, entretenant des relations distantes avec eux. Mais quand les effets du grand âge commencent à se faire sentir, Roz n'a d'autre choix que de s'immiscer dans leur quotidien pour leur venir en aide. Elle nous raconte cette période difficile avec une franchise salutaire, beaucoup de talent et de sensibilité, nous livrant un témoignage drôle et bouleversant, à la portée universelle.
Par Claire L., bibliothèque Parmentier
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Juliette : les fantômes reviennent au printemps
Edité par Actes Sud
Notre avis : Camille Jourdy, avec « Rosalie Blum », avait déjà attiré l’attention : cette bande dessinée a été adaptée au cinéma par Julien Rappeneau et a reçu deux distinctions (Prix RTL 2009. Prix révélation festival d’Angoulême 2010). « Juliette, les fantômes reviennent au printemps » est de la même facture. C’est un ouvrage sensible qui brosse finement les portraits des personnages, s’intéressant à leurs vécus, aux relations qu’ils entretiennent. Fine observatrice des sentiments humains, Camille Jourdy restitue une chronique familiale très attachante. Le dessin, aux traits simples et aux couleurs vives (colorisation aux feutres) est comme le jardin de Marylou : il porte une sensation de fraîcheur et de gaîté.
Par Elise, bibliothèque Louise Michel
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Doigts d'honneur : révolution en Egypte et droits des femmes
Edité par La Boîte à bulles
Notre avis : Cet album pointe du doigt la situation des femmes égyptiennes et dénonce l'immobilisme de toute une société. Les familles qui se taisent pour préserver leur honneur, les policiers qui refusent de prendre les plaintes, la justice qui ne condamne pas les agresseurs. Sur le plan graphique, le dessin en noir et blanc avec un trait assez gras et rond est agréable, précis et très expressif. Quelques notes de couleurs émaillent le récit et lui donnent une dimension symbolique : le vert du foulard que porte Layla quand elle sort, et qui surgit dans la foule pendant son agression, le bleu du soutien-gorge d'une femme molestée, le jaune des T-shirt de la brigade anti-harcèlement. Entre le témoignage et le reportage cet album bouleversant et marquant, hante des mois après sa lecture, tant il apporte une vérité, une dimension nouvelle ; on ne parle pas souvent des femmes du Moyen Orient qui se battent comme elles le peuvent pour leurs droits.
Par Elise, bibliothèque Louise Michel
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Dédale. 1
Edité par Bamboo
Notre avis : Loin de l'atmosphère habituelle du « survival » (pas de lutte à mort ni de massacres sanglants), l'entraide et l'exploration quasi scientifique sont de mise. Très différentes mais aussi très complémentaires, Reika passionnée par le challenge veut tout explorer et comprendre tandis que Yôko plus pragmatique l'oblige à garder les pieds sur terre et à se concentrer sur leur objectif. Des dialogues bourrés d'humour, un univers labyrinthique avec des règles étranges rappelant les jeux vidéo et un graphisme très agréable font de cette petite série une très belle surprise pleine d'inventivité.
Par Frédérique, bibliothèque Couronnes
Nos autres coups de coeur bande dessinée
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Stupor mundi
Edité par Gallimard
Notre avis : Au début du 13e siècle, le plus éminent savant arabe met au point une invention révolutionnaire, ancêtre de la photographie, qui lui attire les foudres des hauts dignitaires religieux. Il fuit Bagdad avec sa fille et trouve refuge dans un monastère des Pouilles, où gravitent érudits et artistes de tous horizons. La protection de l'empereur lui sera accordée à la condition qu'il réalise un faux Saint Suaire... Nejib signe une épopée médiévale originale et captivante, critique perçante de l'obscurantisme religieux.
Par Claire L., bibliothèque Parmentier
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The shadow hero
Edité par Urban China
Notre avis : Quand une mère chinoise décide de faire de son fils, qui n'aspire qu'à une vie tranquille en reprenant l'épicerie de son père, un super-héros... Quand le fils, en première mission de super-héros est sauvé par la victime qu'il est censé défendre et tombe amoureux d'elle... Voici tous les ingrédients pour un comics très bien mené, drôle, graphiquement réussi. A mettre entre toutes les mains, et même celles qui ne semblent pas avoir d'atomes crochus avec le genre. Une réussite!
Par Morgane M., médiathèque Françoise Sagan
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Love story à l'iranienne
Edité par Delcourt
Notre avis : Jane Deuxard se rend régulièrement en Iran clandestinement. Derrière ce pseudonyme se cache un duo de journalistes qui embarquent le lecteur à la rencontre de jeunes femmes et hommes dans l’Iran d’aujourd’hui. Un Iran marqué par un conservatisme sociétal et religieux, par le Mouvement Vert ainsi que les répressions violentes qui l'ont suivi en juin 2009. Ces jeunes Iraniens âgés de 20 à 30 ans témoignent avec force et justesse de la difficulté d’aimer dans un régime théocratique.
Par Maëlle, bibliothèque Aimé Césaire
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Etunwan : celui-qui-regarde
Edité par Futuropolis
Notre avis : Etunwan est une bande dessinée agréablement surannée qui nous invite à la rencontre des Sioux Oglalas vivant dans les grandes plaines d'Amérique du nord au 19e siècle. La quête initiatique de J. Wallace, qui découvre un monde à la fois proche géographiquement et si lointain, est décrite avec une telle sincérité que le lecteur est persuadé d'être face à une histoire vécue. Les dessins, comme le texte, sont emplis de poésie et invitent à s'ouvrir à toutes les richesses de cette culture.
Par Noémie, bibliothèque Andrée Chedid
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L'été Diabolik
Edité par Dargaud
Notre avis : Ça commence comme une histoire initiatique avec confusion des sentiments pour se poursuivre en mode espionnage sur fond de guerre froide. L'album aborde aussi la relation père-fils. Le graphisme est superbe avec ses couleurs pétillantes qui contrastent avec le ton un peu désenchanté de cette magnifique BD.
Par Sylvie D., bibliothèque Glacière Marina Tsvetaieva
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Là où tombent les anges
Edité par Gulf stream éditeur
Notre avis : Dans ce roman, Charlotte Bousquet s’intéresse à la vie des femmes de 1912 à 1920. Véritable hymne au féminisme et chronique de l’émancipation de la femme, le récit ne tombe jamais dans les clichés et le manichéisme. Il est également très bien documenté et nourri de nombreuses références aux figures littéraires et artistiques de l’époque. La plume agréable de l’auteure en rend la lecture d’autant plus prenante. À découvrir absolument !
Par Chloé G. (Glacière - Marina Tsvetaïeva) et Julie J. (Aimé Césaire)
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Le sel de nos larmes
Edité par Gallimard-Jeunesse
Notre avis : À travers des chapitres courts qui alternent entre les différents points de vue, nous découvrons les trajectoires de quatre jeunes pris dans les tourments d’une guerre qui les dépasse. Le récit est sensible, souvent dur et poignant, bien documenté. C’est un très bel hommage aux victimes et un magnifique roman historique dont on ne ressort pas indemne.
Par Chloé, bibliothèque Glacière - Marina Tsvetaïeva et Julie, bibliothèque Aimé Césaire.
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Six of crows
Edité par Milan jeunesse
Notre avis : Ce roman de fantasy Young adult nous plonge dans un monde dense et sombre, on sentirait presque le brouillard se faufiler dans les rues malfamées et malodorantes. Le plus grand atout de ce roman sont ses personnages bien campés : l'auteure prend le temps de doter chacun d'un caractère, d'un passé, d'un objectif, ce qui apporte à leurs relations une profondeur appréciable. Une lecture intense et prenante que l'on ne veut pas lâcher à la fin. Heureusement que le tome deux se profile à l'horizon. Très réussi, on en redemande.
Par Gaëlle, bibliothèque Mohammed Arkoun et Julie, bibliothèque Aimé Césaire.
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Une braise sous la cendre
Edité par Pocket jeunesse
Notre avis : On se régale avec ce roman qui mêle aventure, révolte et sentiments. Porté par des descriptions très réelles de l'environnement (le désert où a d'ailleurs vécu l'auteure une partie de sa vie) et une ambiance lourde que l'on ressent à chaque instant, on est très vite plongé dans la difficile vie des deux héros. On reste dans les thèmes très souvent abordés en ce moment dans la littérature jeune adulte mais avec des petits plus qui font que c'est une lecture qui passionne. L'alternance des points de vue rend la lecture dynamique et permet une immersion totale.
Par Gaëlle, bibliothèque Mohammed Arkoun.
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Des mensonges dans nos têtes
Edité par Mosaïc
Notre avis : Ce roman aborde deux thématiques fortes : la ségrégation raciale aux États-Unis et l’homosexualité féminine. Au milieu de scènes de harcèlement et de violence qui sont parfois éprouvantes à lire mais qui constituent le témoignage nécessaire d’une réalité historique, la romance qui se développe en douceur entre Sarah et Linda apporte une vraie bouffée d’oxygène. Robin Talley nous offre ainsi un récit d’apprentissage marquant et finalement porteur d’espoir, où il est question de différence, d’accepter l’autre, mais aussi de s’accepter soi-même.
Par Chloé G., bibliothèque Glacière - Marina Tsvetaieva.
Nos autres coups de coeur littérature jeunes adultes
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Tous nos jours parfaits
Edité par Gallimard jeunesse
Notre avis : Une très belle romance entre deux ados qui ont une envie commune : mourir. Ce roman parle de dépression mais aussi de résilience. Alors que Thedore Finch est au bord du vide sur le clocher du lycée prêt à sauter, il voit près de lui Violet Markey décidée à faire de même. Comment en sont-ils arrivés là ? Comment vont-ils s'apprivoiser ? Parviendront-ils à réapprendre à vivre ? Tout au long du roman, et comme un fil rouge, des citations de Virginia Woolf et Cesare Pavese ponctuent le roman, c'est poétique et mélancolique. Bref, c’est touchant et émouvant et on adore !
Par Julie , bibliothèque Aimé Césaire et Pauline, médiathèque Marguerite Yourcenar.
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Tout plutôt qu'être moi
Edité par La Belle colère
Notre avis : Un coup au cœur, voilà ce qu’est ce livre. L'auteur s'est inspiré de sa propre vie pour l'écrire. Poignant et touchant de vérité. On lit ce livre avec émotion. On souffre avec les personnages, on rit avec eux, on garde espoir pour eux. On s’attache aux personnages très vite. Le sujet de la dépression est abordé avec justesse. Ned Vizzini réussit à rendre un sujet dramatique un peu plus léger sans en enlever la gravité.
Par Gaëlle, bibliothèque Mohammed Arkoun
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Les loups chantants
Edité par Scrineo
Notre avis : Ce roman nous transporte dans un univers glacial, proche de notre Sibérie, que l'auteure décrit de manière particulièrement immersive. Aux côtés des personnages, on ressent le froid omniprésent ainsi que la menace de l'Hiver, qui s'incarne dans des créatures surnaturelles effrayantes, grotesques ou fascinantes... Un beau roman qui parle de deuil, de liberté, d’humanité et de sauvagerie.
Par Chloé, bibliothèque Glacière - Marina Tsvetaieva.
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Les messagers des vents. 1
Edité par Ed. du Masque
Notre avis : Une prophétie, des prétendantes, l’énergie des quatre éléments : le vent, la terre, l’eau, le feu, ce roman fantastique est très réussi. Comme un souffle d’air, ce livre se ressent plus qu’il ne se lit. L’intrigue tient le lecteur en haleine et l’emporte dans les contrées lointaines de l’imagination.
Par Marie-Cécile M., Bibliothèque du Tourisme et Voyages
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Luna viva : le tournoi des voyantes
Edité par Ed. Sarbacane
Notre avis : Un roman original et plein de surprises (y compris graphiquement) dans lequel on suit les aventures de Luna, jeune foraine courageuse et attachante. Un ouvrage singulier et réussi, alternant entre réalisme et fantastique, haut en couleur : vous ne serez pas déçu du voyage !
Par Florence M.M, médiathèque Marguerite Duras.
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Hobboes
Edité par Éditions Anne Carrière
Notre avis : Philippe Cavalier nous propose une dystopie et sonne le glas de notre civilisation érigeant l’ultralibéralisme en idéologie. Il se pose en observateur, scrute notre société, la dissèque, la dévoile. Il nous incite à repenser notre monde dans sa globalité. Hobboes est le livre des maux de notre société occidentale, une critique sociale, un livre prophétique. Un livre nécessaire.
Par Geneviève VL, bibliothèque Parmentier
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Hilarion : l'araignée d'Apollon
Edité par Actes Sud
Notre avis : Après "L'énigme des fontaines mortes", l'auteur nous entraîne dans les coulisses de Versailles, où le roi observe les jeux de pouvoir... Politique, pouvoir et alliances secrètes font la trame de ce roman historique. Un mélange subtil et réussi de roman policier sur fond de grande Histoire.
Par MHF, bibliothèque Goutte d'Or
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Tout ce qu'on ne s'est jamais dit
Edité par Sonatine éditions
Notre avis : Un roman noir subtil, très maîtrisé et superbement écrit, autour des relations familiales, de leur histoire complexe et des conséquences qu’elles peuvent avoir. Des portraits psychologiques très fouillés, un suspense qui rend ce livre très addictif. Il a fallu six ans à Celeste Ng pour aboutir à ce récit. J’espère ne pas devoir attendre six ans de plus, j’ai trop hâte de lire son prochain roman !
Par Muriel, bibliothèque Italie
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Rien ne se perd
Edité par Jigal
Notre avis : Cloé Mehdi est la révélation de l'année. Cette jeune femme, représentative de sa génération, est sans conteste la plume la plus acerbe du moment. Elle a le pouvoir de convoquer avec des mots simples les plus extrêmes de nos sentiments et nous confronte à la noirceur crasse de notre monde. Ce magnifique roman noir parvient, malgré tout, à nous faire percevoir une lueur d'espoir et à retrouver un peu de notre humanité.
Par Geneviève VL, bibliothèque Parmentier
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Block 46 : une enquête d'Emily Roy et Alexis Castells
Edité par Bragelonne
Notre avis : Johana Gustawsson nous offre un roman choral très ambitieux. Il fallait oser mélanger le thème rebattu du tueur en série et celui des camps de concentration nazis, notre auteur maîtrise parfaitement cette double intrigue. C’est avec justesse qu’elle nous maintient entre tension et émotion. De plus, elle nous propose une galerie de personnages hauts en couleur. Je retiendrai surtout son duo d’enquêtrices qu’il me tarde de retrouver. Ce polar est une pure réussite.
Par Genevieve VL, bibliothèque Parmentier
Nos autres coups de coeur littérature policière
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Tout n'est pas perdu
Edité par Sonatine éditions
Notre avis : "Tout n'est pas perdu" est un thriller qui vous plonge dans les abîmes de la psyché humaine. Une descente aux enfers dont on ne ressort pas indemne. Un roman perturbant et suffocant qui analyse les anfractuosités de la psychologie. Une histoire servie par une intrigue tortueuse parfaitement orchestrée et admirable de maîtrise.
Par Geneviève VL, bibliothèque Parmentier
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Rural noir
Edité par Gallimard
Notre avis : L'auteur nous propose un beau polar rural, un genre qui a le vent en poupe actuellement. Le livre de Benoît Minville a ce quelque chose de profondément humain et universel qui ne peut que vous parler. Et je pense réellement que, même si vous êtes un vrai urbain, vous serez vous aussi touché par ces mots simples.
Par Geneviève VL, Bibliothèque Parmentier
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Cabossé
Edité par Gallimard
Notre avis : Cabossé nous entraîne pour une cavale où la sensualité se mêle à l’aventure, servie par une écriture concise, très « parlée ». Des personnages à fleur de peau et émouvants auxquels on s’attache vite, qui nous font passer du rire aux larmes et ça fait du bien.
Par Muriel, bibliothèque Italie
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Le chien arabe
Edité par la Manufacture de livres
Notre avis : Benoît Séverac décide d’implanter son roman au cœur d’un quartier sensible au nord de Toulouse - Les Izards - un monde où règnent les caïds et les barbus. Mais ici ce sont les personnages féminins qui sont sur le devant de la scène. Toutes se battent pour leurs idées, se révoltent. Elles avancent quoi qu’il arrive. Ce polar noir est une photographie, une radiographie sociologique d’une cité. C’est sensible et vivant à la fois.
Par Geneviève VL, bibliothèque Parmentier
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Résilience
Edité par La Martinière
Notre avis : "Résilience" de Yannick Monget, un thriller exceptionnel dont personne ne sortira indemne. Une écriture fluide, des chapitres courts, de multiples rebondissements et une fin inattendue en font un fantastique roman d'anticipation à lire impérativement ! Les connaisseurs du nucléaire seront confortés dans leurs idées et les profanes se poseront de nombreuses questions... Un livre d'utilité publique.
Par Geneviève VL, bibliothèque Parmentier
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Chanson douce
Edité par Gallimard
Notre avis : Ne vous fiez pas au titre de ce roman : d’entrée de jeu, on sait que cela finit extrêmement mal. Son grand mérite cependant est d’y faire vivre des personnages attachants et de montrer méthodiquement comment ils ont petit à petit pris le mauvais chemin. C’est ce en quoi un récit noir éclaire finalement la vie car c’est une certaine superficialité, non dénuée de tendresse pourtant, dans les rapports et le quotidien qui mène à cette catastrophe sans doute pas inexorable…
Par Fabienne P, bibliothèque Jean-Pierre Melville
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Le garçon
Edité par Zulma
Notre avis : Sans nom, sans famille, et mutique, le héros adolescent de ce roman enthousiasmant, quitte l’univers végétal et animal qui est le sien, à la mort de sa mère. Dans une langue très travaillée, inventive et musicale, l’auteur comme glissé dans le regard de cet enfant sauvage, toujours muet, raconte le monde des humains qu’il découvre. Le lecteur assiste alors à l’éclosion de cet être, de ses sensations, de ses émotions. Avec Emma qui le nomme Félix en l’honneur de Mendelssohn il connaîtra l'amour absolu tandis que le carnage de la Grande guerre lui apporte la souffrance et la solitude qu'accentuera la perte de l'être aimé. Ce roman d’apprentissage bouleversant est un véritable « bijou littéraire » porté par un souffle poétique, au vibrato mélancolique. Les références littéraires, cinématographiques et musicales que le lecteur perçoit provoquent en lui –par échos- des émotions supplémentaires. L’auteur a obtenu le Prix Femina 2016 pour ce livre.
Par Jacqueline C, bibliothèque Faidherbe.
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La mort est une femme comme les autres
Edité par Pygmalion
Notre avis : Un premier roman hilarant dans un monde où la Grande Faucheuse, épuisée, fait un burn out et s’arrête de travailler. Vous apprécierez l’humour macabre de l’auteur pour décrire les vivants condamnés à vivre pour l’éternité contre leur gré.
Par Frédérique L, bibliothèque Mohammed Arkoun.
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Continuer
Edité par Minuit
Notre avis : Sybille, une mère désespérée et dépassée par l'attitude de son fils adolescent Samuel, décide de partir avec lui pour un voyage à cheval de trois mois dans les montagnes du Kirghizistan. Un voyage qui va leur réserver bien des surprises. Ce dernier roman de Laurent Mauvignier est un livre très fort sur les relations mère-fils. L'auteur arrive à transcrire avec brio et finesse les sentiments de chacun de ses personnages et entraine le lecteur à s'immiscer dans leur relation et à s'attacher à eux. Un superbe roman, donc, dont on ne ressort pas indemne. A découvrir absolument!
Par Agathe B, bibliothèque Place des Fêtes
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Une femme à la redresse
Edité par Seuil
Notre avis : La veuve du cinéaste Claude Miller nous offre un portrait de sa scandaleuse grand-mère née en 1900 dans le Nord, maîtresse d'un soldat allemand durant la Grande Guerre puis d'un trompettiste de jazz noir durant les années folles, dont elle aura deux enfants. A 80 ans, elle jouera dans les films du réalisateur. Une belle vie de femme de caractère anticonformiste.
Par Jacques A, bibliothèque Charlotte Delbo.
Nos autres coups de coeur littérature française
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Je ne veux pas d'une passion
Edité par Allary éditions
Notre avis : Une rencontre chez des amis lors d’une soirée, on se connait, on se reconnait, on s’apprivoise, on s’attache et puis un jour c’est la rupture. Ce pourrait être une histoire comme il y en a tant mais l’écriture lumineuse de Diane Brasseur rend ce texte extrêmement beau.
Par Clara L, bibliothèque Germaine Tillion.
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Les âmes rouges
Edité par Gallimard
Notre avis : Un beau premier roman qui raconte un demi-siècle d'histoire soviétique à travers les destins croisés d'un fonctionnaire à la Commission de censure du Département littéraire et d'un projectionniste. Paul Gréveillac nous offre un récit riche et documenté, avec une multitude de personnages complexes, réels ou fictifs. Le roman dresse également un panorama intéressant de la vie littéraire et cinématographique d'une Union soviétique dominée par un système politique ubuesque qui donne tout son charme au récit. Avec des personnages attachants, un vrai sens de la narration, Les âmes rouges est une réussite !
Par Frédérique L, bibliothèque Mohammed Arkoun.
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L'insouciance
Edité par Gallimard
Notre avis : Un soldat, une journaliste, un homme politique et un chef d’entreprise : ces 4 personnages ne se connaissent pas encore mais ils vont bientôt se trouver ou plutôt se retrouver au cœur d’une intrigue très actuelle. La guerre, la vie politique, l’amour naissant ou finissant, tous ces thèmes sont à retrouver dans le nouveau roman de Karine Tuil qui se dévore d’une traite.
Par Clara L, bibliothèque Germaine Tillion.
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La gouvernante suédoise
Edité par Arléa
Notre avis : Après avoir exploré ses souvenirs d'enfance et ses émotions de femme dans ses huit premiers romans, l'auteur décline ici une mémoire plus ancienne, en déchiffrant des photographies des années 1860-1880 laissées en héritage par sa mère décédée. Un roman familial très prenant, où elle ressuscite la figure de son arrière-grand-mère suédoise, et sa relation étrange et complexe au père de son enfant illégitime : le mari du couple qui l'employait, à Göteborg, puis à Meudon.
Par Jacques A, bibliothèque Charlotte Delbo.
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L'autre qu'on adorait
Edité par Gallimard
Notre avis : Dans ce récit tiré de la réalité, de sa réalité, Catherine Cusset retrace le destin d’un de ses amis disparu précocement. Alors qu’il déchante année après année, on y voit également un homme gâté par la vie, intellectuellement brillant, doué dans bien des domaines et qui, finalement, aura vécu intensément avant d’être rattrapé par le mal qui l’habitait.
Par Fabienne P, bibliothèque Jean Pierre Melville
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Métaquine
Edité par Atalante
Notre avis : Métaquine, c'est un roman fleuve, un roman univers. En deux tomes, on explore un monde très proche du nôtre, juste un peu extrapolé, où un laboratoire pharmaceutique met la société entière au pas grâce un médicament soignant les troubles de l'attention. Six personnages nous font partager leur point de vue et leurs pérégrinations ; ils sont écolier en échec, petite vieille qui fût chercheuse sur le cerveau, looser mal dans sa peau et son boulot, responsable du marketing chez le labo en question... sans oublier un blogueur, lanceur d'alertes, qui nous dévoile notre passivité et notre laisser-aller face aux dérives de la publicité, de la politique et du marketing. Un livre intelligent, percutant, bien construit, mais qui n'en oublie pas pour autant le souffle de l'aventure.
Par Magali, bibliothèque Hélène Berr
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Membrane
Edité par l'Asiathèque
Notre avis : Oui, Membrane est un récit queer taïwanais des années 90 d’influence cyberpunk, mais pas que… Véritable roman SF créatif, il nous décrit une société sous-marine, des multinationales qui alimentent les guerres androïdes de surface, des innovations biotechnologiques, des esthéticiennes érigées en super-stars… Grâce à une construction narrative coulée sur les pensées de l'héroïne, sans pathos, nous suivons Momo, star de l’esthétique enfermée dans un huis-clos personnel constitué de peaux, de crèmes et de souvenirs traumatiques. Et ce jusqu’à la déconstruction finale sidérante: qu’est-ce qui définit l’identité d’un individu ? Saluons le travail éditorial autour du texte: postface éclairante, avant-propos de l’auteur...
Par Mélanie, bibliothèque Sorbier
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The end of the world running club
Edité par Hugo et Cie
Notre avis : La fin du monde est le sujet de quelques uns des meilleurs romans de science-fiction de ces dernières années, pour ne citer que La Route de Cormac McCarthy, La Constellation du Chien de Peter Heller ou encore la trilogie Silo de Hugh Howey. Ce premier roman de l’auteur n’a rien à envier à ses illustres prédécesseurs. L’histoire d’Edward Hill est riche en moments précieux, de ces instants de grâce rares qui font les meilleurs livres. On frémit, on rit, on pleure, on est fasciné par ce monde en pleine décomposition… Un grand huit émotionnel de 550 pages qu’on dévore avec un intérêt plus fort à chaque page.
Par Zappy, bibliothèque Rainer Maria Rilke
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Futu.re : roman utopique
Edité par l'Atalante
Notre avis : Quatrième roman de cet auteur russe de science-fiction qui nous plonge une fois de plus dans un univers dystopique à la fois glacial, trash et incroyablement humain. Au XXIIIème siècle, la médecine a fait de tels progrès que la mort a été vaincue. Pourtant l’utopie a mal tourné puisqu’elle a eu pour conséquence une terrible surpopulation. Les instances dirigeantes ont édicté une règle : quand un enfant naît, un de ses parents doit se sacrifier. Les membres d’une milice sont là pour débusquer et injecter aux contrevenants un accélérateur de vieillesse. C’est à travers l’histoire d’un de ces miliciens fanatiques (le matricule 717) que l'on est témoin des pensées et des actes d’un véritable monstre, endoctriné dès son plus jeune âge. Une série d’évènements va pourtant le faire basculer du mauvais côté de la loi et on suit avec fascination la transformation intérieure de 717 et sa prise de conscience humaniste. Un roman qui mêle brillamment psychologie et réflexions philosophiques... À lire absolument !
Par Pierre, bibliothèque de la Canopée
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Les chroniques du Radch Volume 1 : La justice de l'ancillaire
Edité par Nouveaux millénaires
Notre avis : Voici le roman blockbuster qui a raflé tous les prix littéraires du monde de la SF, non sans raison ! L'histoire se déroule au sein de l'Empire Radchaaï, un vaste organisme politique dont la survie et la prospérité reposent sur l'expansion spatiale et l'annexion de ses voisins. Le Radch intègre ceux qui se plient à sa volonté mais réprime sans pitié ses opposants. Pour cela, il utilise un type de soldats inédits : les Ancillaires, d'anciens prisonniers de guerre transformés par un cortège d'implants neuronaux en super soldats dévoués et dirigés par une I.A. douée de conscience et capable de contrôler en même temps plusieurs centaines d’entre eux. L'intrigue du roman est bien tarabiscotée et bien prenante. L’écriture n’est pas en reste, avec même un choix radical: celui de parler de tous les individus au féminin, sans distinction de genre. Un choix déstabilisant pour le lecteur, mais qui donne à la société du Radch un relief inattendu et intéressant. Un roman surprenant, mais aussi captivant.
Par Elric, bibliothèque Rainer Maria Rilke
Nos autres coups de coeurs science-fiction, fantasy et fantastique
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Une histoire naturelle des dragons
Edité par Atalante
Notre avis : Dans un monde fictif fortement teinté par l'ère victorienne, on y suit les premières aventures de Lady Trent, une vieille dame devenue une légende dans l'étude des dragons. Bien qu'on y parle beaucoup de dragons (sans surprises), le carcan de la société victorienne est lui aussi bien présent, avec son cortège de choses qu'une jeune fille de bonne famille doit, ou ne doit pas faire, pour être "convenable". Un élément utilisé de manière très fine et qui apporte un vrai plus au récit. On mesure pleinement les obstacles que notre héroïne devra surmonter pour devenir une naturaliste reconnue. Un premier opus qui en appelle d'autres. On dit d'accord, mais alors vite !
Par Solène, bibliothèque Couronnes
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Feuillets de cuivre
Edité par ActuSF
Notre avis : Fabien Clavel, auteur talentueux de l'imaginaire français, se frotte dans ce texte au genre du steampunk. Un steampunk léger (quelques allusions à l'éther et à la magie) et situé dans un Paris revisité de la Belle époque. On y suit les aventures de Ragon, policier obèse et bibliophile qui résout ses enquêtes grâce à la littérature. Car il s'agit là d'une véritable ode aux auteurs du XIXe siècle, tant par la construction du récit (nouvelles feuilletonnesques), les multiples allusions aux écrivains de l'époque que par la réécriture d'extraits d'œuvres classiques. Une préface et une postface, très utiles, accompagnent la lecture. Bref, un régal réjouissant, érudit mais non hermétique.
Par Dominique, bibliothèque Rainer Maria Rilke
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La femme d'argile et l'homme de feu
Edité par Robert Laffont
Notre avis : Gros, coup de cœur pour ce texte qui a la très bonne idée de faire se rencontrer deux créatures surnaturelles fort différentes (une golème, un djinn), deux communautés (juive et syrienne) et leurs croyances respectives, à New York au tournant du 20e siècle. Les personnages principaux vont confronter leur solitude et leurs peurs et se découvrir, ensemble, des raisons d’espérer. Leurs communautés sont évoquées de façon savoureuse, par petites touches historiques et culinaires qui nous les rendent très vivantes. Le récit imbrique avec une grande habileté les différents protagonistes et leurs motivations, jusqu’à la révélation finale. C’est le premier roman d’une auteure qui frappe très fort : outre-manche, un succès public et critique entoure ce livre dont on souhaite qu’il trouve un large lectorat français.
Par Solène, bibliothèque Couronnes
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Solomon Gursky
Edité par Éditions du Sous-sol
Notre avis : Cette nouvelle traduction francophone est l’occasion de (re)découvrir une fresque judéo-canadienne épique, rocambolesque, imprégnée de l'humour féroce de son auteur, le montréalais anglophone Mordechai Richler (1931-2001). S'y entremêlent des Inuits convertis au judaïsme (!), la Longue marche de Mao, la dernière expédition de Franklin dans l’Arctique en 1845, un corbeau maléfique et six générations de la famille Gursky (inspirée de la richissime famille Bronfman). Un grand roman d’aventure canadien, qui fait coexister Histoire et références locales, avec verve. Etourdissant.
Par Stéphane, bibliothèque Françoise Sagan
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Sortie parc, gare d'Ueno
Edité par Actes Sud
Notre avis : L'homme s'est installé dans le parc Ueno. Il s'est construit une cabane de bâches, comme les autres sans-logis. Il se souvient. Parti de de son village Fukushima, pour travailler sur les chantiers, ne voyant sa famille que deux fois par an. Il rêvait de sa retraite, à passer en famille. Mais il perd son fils, puis sa femme. Il regarde les promeneurs, la beauté du parc. Il vit au rythme des opérations d'évacuation des SDF du parc. Fatigué de vivre, il reprend le chemin de la gare, et se penche quand le train entre en gare, alors que s'abat sur son village, là-bas, l'énorme vague du tsunami. Dans une écriture épurée, Yu Miri dresse un portrait déchirant des pauvres, des laissés-pour-compte de l'autre Japon.
Par Chantal, bibliothèque Goutte d'Or.
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Guerre et térébenthine
Edité par Gallimard
Notre avis : Le narrateur retrace la vie de son grand-père grâce aux cahiers qu'il a laissés. Défilent alors un parcours libre, original, marqué par l'amour de la peinture et fracassé soudainement par la Première Guerre Mondiale. Enquête respectueuse et admirative d'un petit-fils. Tout simplement bouleversant.
Par Annie G., bibliothèque Place des Fêtes.
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Pékin pirate
Edité par Philippe Rey
Notre avis : L’envers du rêve chinois ou l’histoire de jeunes gens venus à Pékin pour tenter leur chance et qui vivent de façon plus ou moins marginale, dans la précarité toujours. C’est un texte court dans lequel on suit les aventures malheureuses des protagonistes, on les retrouve souvent au restaurant à boire plus que de raison, on les suit dans leurs déambulations dans les rues hyper polluées et poussiéreuses de Pékin. Les personnages sont tous touchants à leur façon, dans leur débrouillardise, dans leur envie d’une vie meilleure. Un roman original et terriblement contemporain.
Par Delphine, bibliothèque Parmentier
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La douleur porte un costume de plumes
Edité par Seuil
Notre avis : Max Porter a écrit un objet littéraire déroutant et singulier : un récit qui emprunte à la poésie et au théâtre et dont la mise en page devient également un terrain de jeu. Le langage n’est pas en reste, l’auteur se joue des conventions passant d’un style assez littéraire à une écriture sensorielle, voire bruitiste. La présence salvatrice et drôle d’un corbeau, oiseau de malheur finalement lumineux, apporte une touche de surnaturel. Et supercherie d’entre toutes, ce n’est pas de deuil dont il s’agit mais bien d’amour.
Par Jessie Médiathèque musicale de Paris
Nos autres coups de coeur littérature étrangère
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Comme l'ombre qui s'en va
Edité par Seuil
Notre avis : L’écriture et la réflexion sur l’écriture ne sont jamais perçues l’une sans l’autre dans l’œuvre d’Antonio Muñoz Molina, et son dernier roman cristallise à merveille cette symbiose parfaitement maîtrisée par l’auteur. C’est une prose solidement construite qui oscille ici entre intrigue, introspection et imaginaire, avec pour toile de fond, comme toujours chez l’auteur, l’amour, mais aussi le désamour. On tremble devant la reconstitution du meurtre de Martin Luther King, on frôle subtilement les codes du roman policier, on admire le récit de la genèse de l’un des précédents romans de l’auteur - L’hiver à Lisbonne - on s’emballe face à une histoire d’amour, on creuse les énigmes sans nécessairement vouloir les résoudre... Mais par-dessus tout, on se délecte de la structure narrative, fluide et impeccable, jusqu’à la dernière page. Un roman qui sonde la vérité à la lueur de la fiction… et vice-versa.
Par Marine Z, médiathèque Jean-Pierre Melville.
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Anguille sous roche
Edité par Le Tripode
Notre avis : Premier roman original et bluffant, ce livre est écrit en une seule phrase, sans point sauf le final. On y lit les mots d’Anguille, une jeune femme qui nous raconte son histoire alors qu’elle est en train de se noyer dans l’océan indien. Une histoire forcément tragique où se mélangent son histoire personnelle mais aussi l’histoire de tout un peuple, les habitant d’une île des Comores.
Par Delphine, bibliothèque Vaclav Havel
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Le rouge vif de la rhubarbe
Edité par Zulma
Notre avis : Le tout premier roman d'Audur Ava Olafsdottir, Le rouge vif de la rhubarbe, traduit et publié cette année en français, offre un réel enchantement de mots et de saveurs. La destinée de la jeune Agustina, privée de l'usage de ses jambes depuis la naissance, est affrontée et surmontée par les mots avec tendresse. Une écriture poétique qui tisse l'histoire de son personnage sur la toile des cinq sens et qui ravit tant par son originalité que par sa délicatesse.
Par Marina Z., médiathèque Jean-Pierre Melville.
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Brève histoire de sept meurtres
Edité par Albin Michel
Notre avis : Vous aimez James Ellroy ? Alors, « Brève histoire de sept meurtres» devrait vous combler. Parmi les plus de 70 personnages de cette fresque survoltée figurent Bob Marley, des gosses de bidonvilles cramés au crack, des politiciens véreux, des trafiquants de drogue, un journaliste adepte du style gonzo et, bien sûr, des agents de la CIA assez retors. Des quartiers de Kingston, en passant par Miami, Londres et New York, Marlon James dresse un portrait sans concession des 20 années (de la fin des années 70 au milieu des années 90) qui auraient pu changer la Jamaïque. Vous n’aimez pas James Ellroy ? Vous aimerez quand même Marlon James, son style fluide et sa musicalité particulière.Man Booker Prize 2015.
Par Nina Burgess, médiathèque Marguerite Duras.
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M pour Mabel
Edité par Fleuve éditions
Notre avis : Sous cette magnifique couverture se cache un roman d'une grande originalité : Helen Mc Donald nous projette dans le monde de la fauconnerie en nous racontant le dressage d'un nouvel autour. Ces mois difficiles coïncident avec le deuil de son père, dont elle ne parvient pas à sortir. On ne peut qu'être séduit par la délicatesse avec laquelle elle traite de ses sentiments personnels, à partir de la relation qu'elle entretient avec son autour. Un texte inclassable à l'écriture poétique. "Mais le monde qui m'entourait devenait vraiment très étrange. La maison était inondée d'une lumière profonde et livide, moitié magnolia, moitié eau de pluie."
Par Sophie C., médiathèque Marguerite Yourcenar et S.B. bibliothèque numérique
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Watership Down
Edité par Monsieur Toussaint Louverture
Notre avis : Un grand classique de la littérature anglaise, retraduit et publié dans une magnifique édition qui sublime ce texte. Les aventures des garennes de Watership Down font ainsi leur entrée dans la littérature adulte, pour notre plus grand plaisir.
Par Sophie C., médiathèque Marguerite Yourcenar
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Amérique des écrivains en liberté
Edité par Albin Michel
Notre avis : Comme son titre le laisse deviner, cet ouvrage nous propose un magnifique voyage à travers l’Ouest des Etats-Unis. Alternant interviews et photographies –portraits et paysages- les deux auteurs nous donnent à voir et à entendre une certaine Amérique, aux voix multiples et forcément singulières. Mais la véritable réussite de ce road-trip imprimé est de nous donner une formidable envie de découvrir ou de relire ces écrivains soudain un peu plus familiers.
Par S.B., bibliothèque numérique
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Les délices de Tokyo
Edité par Albin Michel
Notre avis : Dans une ambiance toute japonaise, au milieu des cerisiers fleuris, on croise Sentarô, un homme désabusé qui prépare les dorayaki( des pâtisseries fourrées à la pâte de haricot azuki), Tokue une vieille femme aux doigts tout déformés mais qui cuisine merveilleusement bien et qui insiste pour l’aider à travailler dans son échoppe et Wakana, une jeune lycéenne mal dans sa peau. C’est l’histoire de trois solitudes qui se rencontrent et dont la vie s’en trouve bouleversée, un très beau texte tout en pudeur et délicatesse qui évoque le japon d’hier et d’aujourd’hui ; autour notamment de la transmission générationnelle. Un très joli texte qui a été magnifiquement adapté au cinéma par Naomi Kawase.
Par Delphine, bibliothèque Vaclav Havel.
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Le verger de marbre
Edité par Gallmeister
Notre avis : Extirpée des limons du Kentucky, Alex Taylor nous offre une gemme noire avec ce drame familial et local au réalisme brûlant. Personnages et décor nous sont livrés avec un sens du détail qui impressionne et une exigence lexicale pour décrire la banalité ou la rude réalité. On ne cachera pas qu’il y a une élégance dans tout cela, une poésie ainsi qu’une amère réflexion sur le destin. Ce ne sont pas les moindres qualités de ce texte. Le Verger de Marbre est le premier roman d’Alex Taylor et il est tout simplement formidable.
Par Stéphane, médiathèque Françoise Sagan
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Anatomie d'un soldat
Edité par Bourgois
Notre avis : Librement inspiré de la vie de l'auteur, un texte poignant sur la réalité d'un théâtre d'opération en Afghanistan (pour les soldats et les habitants) et le retour à la vie d'un soldat qui surmonte "ce à quoi l'on ne pouvait survivre". Avec une précision glaçante, à travers 45 objets, Harry Parker nous fait vivre au plus près la violence d'une explosion, d'une amputation et le long chemin vers la guérison. Il nous parle aussi de l'impossible issue de la guerre et malgré tout d'espoir.
Par S.B., bibliothèque numérique
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Banzo, mémoires de la favela
Edité par Anacaona Editions
Notre avis : Le banzo désigne la nostalgie mortelle qui frappait les Noirs esclaves arrivés d’Afrique. Tite-Maria est là à écouter les histoires des uns et des autres, pour les raconter plus tard. Des histoires de misère, d’injustice, de violence où se débattent les favelados. Car la favela, enfer et lieu de vie malgré tout, va être détruite. Elle parle des femmes, des mères dignes et solidaires dans la douleur et porteuses d’espoir pour leurs enfants. L’écriture particulière de Conceiçâo Evaristo, fluide et poétique, fait résonner en nous les voix des laissés-pour –compte de la société brésilienne.Conceiçâo Evaristo a vécu dans une favela de Belo Horizonte. Ella a écrit ce livre en 1985-1986. Il devait être publié pour la commémoration du centenaire de l’abolition de l’esclavage.
Par Chantal, bibliothèque Goutte d’Or
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Une Antigone à Kandahar
Edité par Gallimard
Notre avis : Cette réécriture de la tragédie de Sophocle s’ouvre sur l’image d’une Antigone voilée en fauteuil roulant jouant de la lyre au pied d'un fort américain. Elle vient réclamer le corps de son frère et n’en démordra pas. En pleine zone de guerre au cœur de l’Afghanistan, les voix de la jeune Nizam, des soldats américains, du médecin de l’armée ou de l’interprète afghan nous offrent tour à tour un vibrant témoignage. Ancrée dans une rude réalité, cette histoire est éprouvante mais aussi puissante et magnifique !
Par Diane, bibliothèque Edmond Rostand.
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Terres rares
Edité par Bernard Grasset
Notre avis : Terres rares est en quelque sorte la suite de Chaos calme, qui avait été très bien reçu par les lecteurs en son temps et avait fait l’objet d’une adaptation au cinéma. On retrouve le personnage principal, Pietro Palladini, menant une vie tranquille de vendeur de voitures d’occasion. Mais à la suite d’une erreur, sa vie va basculer. Il perdra tous ses repères, professionnels, affectifs, familiaux en l’espace de 24 heures. Le lecteur est emporté dans ce tourbillon et c’est tout le talent de Sandro Veronesi de le maintenir en haleine jusqu’au dénouement.
Par Nathalie S., bibliothèque Georges Brassens.
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A l'orée du verger
Edité par La Table ronde
Notre avis : A l'orée du verger tranche avec les romans précédents de Tracy Chevalier : si les figures féminines restent bien présentes, elles ne sont plus les personnages centraux de ce roman. Par ailleurs, le roman le plus sombre et glauque qu'elle ait écrit. On y découvre une famille partie chercher l'eldorado des pommes, et se décomposant dans la boue américaine, piétinant leurs rêves de richesse et de prospérité. On y découvre un jeune homme, Robert, qui tente d'échapper à cette malédiction grâce à son amour des arbres. On y découvre une Amérique désespérée, mais aux paysages magnifiques.
Par Sophie C., médiathèque Marguerite Yourcenar