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• Un film "Hors Sol" et terriblement nombriliste... 1/5

  Avant toute chose, je tiens à préciser que nous étions quatre à visionner le film, que j’étais le seul homme, et que nous avons partagé le même ressenti à la fin. Je suis vraiment désolé mais je ne comprends pas l’engouement pour ce film. Rien n’est crédible. Le personnage principal, Azar Nafisi, né en Iran et ayant vécu longtemps aux USA, et bien informée, comment pouvait-elle ne pas connaitre la condition politique et celle des femmes en Iran avant de partir rejoindre Téhéran ? Elle arrive le 3 Août 1979, soit 6 mois après la révolution Iranienne du 11 février 1979. Et elle ne commence à enseigner qu’en 1980. À l’époque tout s’est su dès les premières journées de l’arrivée de l’ayatollah Khomeini. Cela commence mal. Devant le douanier, elle est Universitaire et lui fonctionnaire. Comment ose t’il ? Idem à l’université où elle déclare : "Vous ne savez pas qui je suis" ? Elle parle en Anglais puis continue, enfin, en Iranien. La suite est Hors Sol. Les réunions ne se déroulent pas dans une chambre d’étudiant ou de bonne. On découvre sept "bourgeoises" dans une réunion Tupperware dans un très bel appartement, dégustant des gâteaux provenant d’un pâtissier réputé et où elle pérorent autour du livre de Nabokov. On aurait préféré le deuxième sexe de Simone de Beauvoir. L’une d’entre elle déclare même que la majorité des hommes sont des pédophiles. Elles théorisent mais n’ont aucun contact réel avec le reste de la société. Elles restent entre intellectuels. Elles ne vont pas quand même se mélanger avec la "populace". C’est juste de l’entre soi, du nombrilisme. En fin de film, elle retourne aux USA. Grace à de l’argent et des contacts. Et là, elle gagne de l’argent en écrivant sur la misère des hommes et sur sa "douleur".

  Pier-yves MENKHOFF - Le 27 octobre 2025 à 14:46