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Vos bibliothécaires ont sélectionné leurs coups de coeur musique 2016
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If you live to get old, you will understand
Harmonica Shah
Edité par Electro-Fi Records
Notre avis : Ce bluesman de Detroit, harmoniciste hors pair et chanteur prenant, nous offre là son meilleur album à ce jour et un véritable chef d'œuvre du blues contemporain. Il signe tous les titres et se révèle un compositeur inspiré, parfois amer mais toujours avec cette pointe d'humour qui le caractérise. Son groupe fait preuve d'une cohésion admirable et d'une précision constante. Le plus abouti des disques de blues de cette année !
Par Claude V., bibliothèque Mohammed Arkoun
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Le prince du jazz français : his orchestra and small groups 1955-1961
Christian Chevallier Orchestra
Edité par Fresh Sound Records
Notre avis : Le label Fresh Sound Records célèbre celui que Cocteau a surnommé le prince du jazz français : cette belle anthologie regroupe sur deux cd les LP et EP de Christian Chevallier parus entre 1955 et 1961 : "Big and small", "Quintette de la rose rouge", "Formidable", "Prince du jazz français", "Christian Chevallier Jazz Quartet", "6+6", "Porgy and Bess", "Ca tourne rond", "Deux hommes dans Manhattan". 50 titres pour découvrir le talent du pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre, en big band, quartet ou quintet.
Par Comité Jazz
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Plucked/unplucked
Bach, Johann Sebastian
Edité par Alpha Classics/Outhere Music France
Notre avis : Plucked/ Unplucked. Pincées/non pincées - il s'agit des cordes. Bach écrivait pour le clavecin aux cordes pincées - le piano fut élaboré plus tard avec ses cordes frappées. Ce merveilleux disque mélange les deux instruments en une alchimie organique qui nous fait- osons le mot- redécouvrir Bach. Les partitions originales sont là - avec leur rigueur rythmique et leurs cadences parfaites; en contrepoint deux autres mains leur répondent dans une texture différente, soit en écho, soit en s'éloignant, soit en martelant les accords qui sous-tendent la composition. Voilà une "radiographie" des énergies à l'œuvre dans Bach-le-très-grand. Edouard Ferlet, pianiste de jazz formé au piano classique marie ses mains à celles de la claveciniste Violaine Cochard qui jouent les originaux de Bach (extraits des Suites, Partitas, Passions, Sinfonias et autres Variations Goldberg). Les recompositions de Ferlet, hautement inspiré, mettent de l'air dans l'univers baroque et créent quelque chose d'inouï, une musique nouvelle, "qui ruisselle à travers la matière" pour reprendre les mots du poète Jean Mambrino. Un régal.
Par Catherine M., bibliothèque André Malraux
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Buoyancy
Molvaer, Nils Petter
Edité par Sony Music
Notre avis : Voilà qu'il nous est donné de retrouver le bonheur que nous avons connu lors de la parution des deux premiers albums de Nils Petter Molvaer "Khmer" et "Solid ether" sur ECM il y a plus d'une décennie. Après des cheminements expérimentaux, N. P. Molvaer revient à sa pâte de prédilection : un jazz rock électro-acoustique nimbé de profondeurs planantes. On passe de moments pulsés, toniques, à de grands espaces sereins sur lesquels règne le son majestueux de la trompette. Le quartette (trompette, guitare, basse, batterie-percussions) en parfaite osmose, enrichit chacun de ses postes de multiples effets électroniques mis au service d'une écriture lyrique - à dominante mélancolique - remarquable
Par Catherine M., bibliothèque André Malraux
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And the
Pedron, Pierrick
Edité par Jazz Village
Notre avis : Admirable traversée interstellaire, alunissage assumé, arrangements au millimètre près, du grand œuvre ! Montez à bord du MonkPonktrain qui ouvre "And The" et vous n’en descendrez plus, emportés par la puissance et la magnificence du rythme et des orchestrations qui mêlent groove, poésie, énergie survoltée, mélange des genres allant de la Bad Exploitation aux bandes sons S.F., du rock à l‘éthio-jazz tout en gardant une ligne bop. Un coup de maître signé Pierrick Pedron.
Par Anne-Laure C., médiathèque Hélène Berr
Nos autres coups de coeur Jazz Blues Gospel
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A cosmic rhythm with each stroke
Iyer, Vijay
Edité par ECM Records
Notre avis : Voilà une rencontre qui semblait inéluctable. Deux des plus grands jazzmen d'aujourd'hui improvisent une musique chambriste d'une inventivité constante, dans laquelle au lyrisme étreignant de Wadada Leo Smith à la trompette répondent les paysages ourlées distillées par le piano et le Fender Rhodes de Vijay Iyer. La prise de son magnifie les dynamiques et semble innée à l'inspiration qui aimante cette musique.
Par Claude V., bibliothèque Mohammed Arkoun
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Flash Pig
Flash Pig
Edité par Flash Pig
Notre avis : Liberté, ouverture, pas de compromis sont les maîtres mots de l’album éponyme du quartet le plus prometteur de la très jeune génération jazz issu du CNSM. En résidence aux Disquaires, Flash Pig s’est entouré progressivement d’Emile Parisien, Manu Codja et Pierre de Bethmann. Composé de Maxime Sanchez, pianiste-né et compositeur de l’album, de son frère Adrien au saxophone, du batteur Gautier Garrigue, et de Florent Nisse à la contrebasse, quatre musiciens d’excellence inspirés par le free jazz des années 1970, des scènes nordique et new-yorkaise. Qualifié de « disque génial » par leur complice David Enhco, il faut dire que tant de talent, de finesse, de liberté coupent le souffle, de la grâcieuse ballade dans le morceau pour B au très seventies « Octobre ».
Par Anne-Laure C., médiathèque Hélène Berr
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Complete 1951-1955 studio recordings master takes : Portrait of the legendary baritone saxophonist
Gullin, Lars
Edité par Fresh Sound Records
Notre avis : Après un premier coffret couvrant les années 60 du sax baryton suédois, Freshsound remonte en arrière et nous offre un nouveau coffret de 4 cd comprenant l'intégralité du legs studio entre 1951 et 1955. Ceux qui ont eu le bonheur d'écouter le 1er coffret le savent, les autres vont le découvrir : Lars Gullin sonne différemment des autres musiciens européens qui copiaient les américains, inventeur d'un cool jazz qu'il appelait "Fabodjazz", contraction de folklore suédois et jazz. Réédition bienvenue !
Par Claude V., bibliothèque Mohammed Arkoun
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Boomerang
Borochov, Itamar
Edité par Laborie Jazz
Notre avis : Joyau du label Laborie, l’album Boomerang d’Itamar Borochov fait partie des meilleures découvertes jazz de l’année. Venu tout droit de Brooklyn, le quartet emmené par le trompettiste Itamar Borochov nous plonge dans une musique profonde, puissante et rayonnante qui transpire de part en part le hardbop d’un Lee Morgan, l’orient liturgique de Jaffa…vibrant, du très grand jazz.
Par Anne-Laure C., médiathèque Hélène Berr
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Tandem
Peirani, Vincent
Edité par ACT Music
Notre avis : Parcours croisés de deux virtuoses qui nous livrent leurs compositions propres ou réinventées issues de l’univers de Björk, Tomas Gubitsch, Samuel Barber. Beauté limpide pour ce tandem où le piano semble vouloir rattraper l’accordéon dans le haletant Hunter, abandon romantique dans Did you say Rotenberg ? Vélocité alternant avec sérénité des tempos, une complicité innée entre Vincent Peirani et Mickaël Wollny.
Par Anne-Laure C., médiathèque Hélène Berr
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Old locks and irregular verbs
Threadgill, Henry
Edité par Pi Recordings
Notre avis : Après Ornette Coleman et Winton Marsalis, Henry Threadgill est le troisième musicien de jazz à avoir reçu le Prix Pulitzer pour la musique de son vivant. Monk en avait été honoré de manière posthume. Ce prix lui a été décerné cette année pour l'album "In for a penny in for a pound" édité sous le nom de son groupe, Zooid. Ici il s'agit de l'Ensemble Double Up, autre formation de ce multi-instrumentiste (saxophone et flûte) et compositeur, qui était venu au Châtelet en octobre dernier célébrer les cinquante ans de l'AACM Association for the Advancement of Creative Musicians créée à Chicago dans les années 1970 et dont Threadgill fut un des premiers membres. L'album est composé d'un continuum en quatre parties très liées entre elles. Comme toujours chez ce musicien, le propos est une composition d'ensemble: tous les musiciens (deux pianos, saxes, tuba, violoncelle, batterie) sont au service du leader, qui a conçu son opus dans un mélange abouti d'écriture et d'improvisation dont on ne peut décerner les frontières. Le disque se clôt sur un crescendo qui tend vers un point culminant où les attend le fantôme de Lawrence D. Butch Morris, à qui cet album est dédié. Une superbe dynamique.
Par Catherine M., bibliothèque Mohammed Arkoun
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Wisdom of elders
Shabaka and The Ancestors
Edité par Brownswood Recordings
Notre avis : Le saxophoniste britannique Shabaka Hutchings est partout : il multiplie les projets jazz, afrobeat, électro ou funk et joue avec Mulatu Astatke, Jack DeJohnette, le Liberation Music Orchestra de Charlie Haden ou le Sun Ra Arkestra. Pour son premier album solo il s’est entouré de musiciens de jazz sud-africain et célèbre avec "Wisdom of Elders", la sagesse des aînés, l’héritage africain. On retrouve pêle-mêle des rythmes d’Afrique Centrale, du calypso caribéen et de la musique Nguni d'Afrique du Sud, des incantations bluesy et même une pointe de free jazz. Les compositions sont de toute beauté, ambitieuses et au groove irrésistible.
Par Jean-Pierre B., bibliothèque Chaptal
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Countdown
Alexander, Joey
Edité par Motéma Music
Notre avis : 2ème album de J. Alexander, pianiste virtuose de 13 ans. Le disque alterne des reprises très personnelles de standards des plus grands: Maiden Voyage (Hancock), Countdown (Coltrane), Criss Cross (Monk). Les arrangements sont particulièrement réussis et la section rythmique (contrebasse/batterie) est à la hauteur du prodige. Artiste à suivre qui ne cesse d'étonner le monde du jazz.
Par Gilles M., bibliothèque Italie
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Trouble don't last
James, Chris
Edité par Vizztone Label Group
Notre avis : Cet album est bien plus qu'un vibrant hommage au Chicago blues électrique de l'après-guerre. L'association de ces deux frères de sang, qui assurent en lead la tournée annuelle du Chicago Blues Festival, fonctionne à plein régime : Chris James chante d'une voix claire sans affectation, et son jeu de guitare souple et ferme se marie au jeu de basse de Patrick Rynn, et le groupe qui les accompagne assure un maximum. 10 morceaux qui balancent entre compos avisées et reprises percutantes. Une pleine réussite !
Par Claude V., bibliothèque Mohammed Arkoun
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Mette Henriette
Mette, Henriette
Edité par ECM
Notre avis : Pour un coup de maître, c'est un coup de maître ! Mette Henriette Martedatter Rolvag signe sur le label ECM son premier album, qui est un double album. Deux disques, deux facettes : une petite formation originale (saxophone, violoncelle, piano) pour le premier, un ensemble de 13 musiciens incluant les précédents et enrichi d'autres personnalités venues à la fois du classique et de l'improvisation jazz pour le second. La magie repose sur le travail de l'espace et des profondeurs de champ. Mette Henriette s'impose autant comme compositrice - son univers nous renvoie à ceux de Jan Garbarek, de Björk, de Satie ou encore de Willem Breuker - que comme instrumentiste : tout à fleur de peau, son jeu de saxophone allie délicatesse et sauvagerie, silence et cri, murmure et puissance. Ce qui est donné à entendre est riche et singulier, et n'entre guère dans nos carcans de genres. Tellement original, tellement vibrant ! A vos papilles auditives !
Par Catherine Mong, bibliothèque André Malraux
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It's a holiday soul party
Jones, Sharon
Edité par Daptone Records
Notre avis : Sharon Jones & The Dap-Kings incarnent le renouveau de la soul music et du R&B. Lancée dans les années 1990, la formation utilise les procédés actuels de l'enregistrement numérique pour une approche actuelle de cette musique diablement rythmée et dansante. Ils ont été d'ailleurs nominés aux Grammy Awards pour leur avant dernier album "Give the People What They Want" (2014.01). C'est la première fois qu'ils se lancent dans le projet d'un album consacré à Noël. Mis à part les paroles explicitement dédiées à cet évènement annuel, c'est de la soul music comme on aime l'entendre, slows, R&B, funk, rock... tout passe par la moulinette de cette musique de l'âme qui réjouit et enchante ; magnifique prestation chaudement recommandée.
Par Alain K., veille musique
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Caribbean roots
Joseph, Anthony
Edité par Heavenly Sweetness
Notre avis : Le poète britannique trinidadien revient, avec ce disque, à ses racines caribéennes. Si le propos se décline façon slam, la musique elle est une sorte de funk qui oscille entre l'afrobeat et le jazz. Le groove quand à lui s'appuie sur solide formation d'instruments à vent, guitare et pas mal de percussions, dont le fameux still-drum. Un disque qui s'écoute d'une traite sans aucun moment de faiblesse
Par Alain K., Médiathèque musicale de Paris
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Late nights : The album
Jeremih
Edité par Def Jam Recordings
Notre avis : Si l’on ne compte plus les singles, les «featuring» et les mixtapes en ligne, Jeremih n'a sorti que 3 albums en presque 10 ans de carrière.C’est que le chanteur, rappeur, producteur, multi-instrumentiste, et auteur américain incarne a lui seul toute la complexité d’être un artiste à l’heure où Internet et la radio suffisent pour faire des stars. Et Jeremih en est une, comme le prouve cet album. Tubes, sensualité, richesse et exigence musicale : tout ce qui le caractérise se retrouve dans cet album.
Par Damien P., médiathèque musicale de Paris
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Something about April II
Younge, Adrian
Edité par Linear Labs
Notre avis : Adrian Younge est un compositeur de soul qui s’est fait connaître par ses collaborations avec des grands noms du hip hop tels Jay-Z ou Ghostface Killah. « Bloqué » dans les années 60 et 70 pour notre plus grand bonheur, il donne une suite à son premier ouvrage « Something About April » paru en 2012. 35 minutes de soul vintage qui donnent envie d’en savoir plus sur le travail du bonhomme. De très belles découvertes à venir !
Par Pierre-Marie A., Médiathèque de la Canopée la fontaine
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Aloha got soul : soul, AOR & disco in Hawai'i 1979-1985
Edité par !K7 Records
Notre avis : Le label Aloha Got Soul propose une plongée enthousiasmante dans la production hawaïenne de la fin des années 70 et du début des années 80 : une excellente compilation de 16 titres disco, funk et soul peu connus du grand public couvrant un large spectre musical, de la quintessence disco de Nohelani Cypriano (O’Kailua) à la soul addictive de Marvin Franklin (Kona Winds).
Par Vincent J., Médiathèque musicale de Paris
Nos autres coups de coeur Soul
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Sounds of the yesteryear
Charles X
Edité par Alter K
Notre avis : Ses "Sons de l'année dernière" s'avèrent tout à fait actuels. Le deuxième opus de ce jeune compositeur californien ne s'embarrasse pas d'étiquette, il rappe aussi bien qu'il chante. Ses mélodies bénéficient d'arrangements et d'une instrumentation sur mesure, où la rythmique percutante donne toute sa mesure. Il n'y a pas à dire, Charles X est un roi dans son genre.
Par Alain K., veille musique
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In my room
Collier, Jacob
Edité par Membran Music
Notre avis : A 22 ans ce jeune londonien, surdoué et multi instrumentiste sort ce nouvel album parfaitement abouti tant au niveau des morceaux que de leurs arrangements. Un bijou sonore d'efficacité optimum.
Par Alain K. Veille musique
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Queen alone
Lady Wray
Edité par Big Crown Records
Notre avis : Le titre de l'album rappelle que Lady Wray était en duo avec Terri Walker. Son "Queen alone" se révèle un recueil de petits bijoux de soul classique aboutis et sacrément bien fichus. A mettre entre toutes les oreilles !
Par Alain K., médiathèque musicale de Paris
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A seat at the table
Solange
Edité par Columbia Records
Notre avis : Fall in your ways, so you can wake up and rise... Le 3e album de Solange est porté dès les premières notes par la délicatesse de sa voix et la justesse de son propos. Produit par Raphael Saadiq, navigant entre soul, nu soul, r'n'b, et pop, A Seat at the Table est remarquablement servi par des arrangements classiques parcourus de touches electro-pop. Une production qui magnifie des textes engagés, échos aux protestations et préoccupations actuelles de la société américaine, mais sans pour autant occulter la part d'intime qui habite les grands disques de soul.
Par Vincent J., médiathèque musicale de Paris
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Happiness in every style
Willis, Nicole
Edité par Timmion Records
Notre avis : Le groupe finlandais de funk Soul Investigations avait cartonné en 2013 avec leur album "Tortured Soul". Il revient aujourd'hui sur leur terrain de prédilection : la soul des années 60, toujours accompagné de leur chanteuse américaine Nicole Willis. Tout ce qui s'entend sur cet opus fait bien entendu penser à cette époque, avec en plus les techniques sonores actuelles. Un grand moment de bonheur musical.
Par AK45, veille musique
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Malibu
Anderson .Paak
Edité par Steel Wool
Notre avis : Avec Malibu, Anderson .Paak propose 1h de groove imparable, marqué par une soul riche, sincère, voire même émouvante. Une rythmique jazz funk omniprésente sert des chœurs et des arrangements très inspirés, aux frontières du r'n'b, qui placent Malibu dans le sillage de Prince. En 16 titres, une exploration majestueuse de quatre décennies de musiques afro-américaines que n'éclipse pas l'ultra efficace Am I Wrong.
Par Vincent J., Médiathèque musicale de Paris
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Ego death
The Internet
Edité par Sony music entertainment
Notre avis : Sexy, groovy, mélodique : les qualificatifs ne manquent pas pour louer ce combo «neo-soul» dont le 3ème album confirme toutes les espérances portées pour ce groupe. Il est toujours aussi impressionnant (cette basse !) et les chansons ont gardé ce charme rétro-futuriste légèrement désuet que l’on avait particulièrement apprécié sur leur premier opus. Syd, la chanteuse et l’âme du groupe, est toujours suave et tient à elle toute seule la maison The Internet, quitte à lorgner sur certains titres du coté de Sade ! Un bel album d’une maturité rafraichissante
Par Damien P., médiathèque musicale de Paris
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We got it from here... thank you 4 your service
A Tribe Called Quest
Edité par Epic
Notre avis : Ultime production des new-yorkais : seize titres sur un double album inattendu et incontournable. Dès le Space Program en ouverture, flow, samples, textes (qu'ils soient à portée sociale ou très personnels), influences (jazz, funk, soul)... ATCQ reste fidèle à leur histoire tout en proposant un album aux sonorités 100% actuelles.
Par Vincent J., médiathèque musicale de Paris
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This unruly mess I've made
Macklemore
Edité par Macklemore
Notre avis : Il aura fallu 4 ans au tandem Macklemore & Ryan Lewis pour préparer la suite du précédent album qui les a propulsé en haut des charts avec le titre "Can't hold us". Ce cinquième album "Unruly mess..." est d'une richesse incroyable tant au niveau des voix, des instruments utilisés, acoustiques ou synthétiques, que des ambiances : ballades et titres plus agités ! Saluons les participations d'Ed Sheeran, KRS-One, Melle Mel, Xperience... la liste est longue. Un monument destiné à un large public.
Par Stéphane T., veille musique
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Dans la légende
PNL
Edité par QLF
Notre avis : Impossible en 2016 d’être passé à coté du phénomène PNL qui divise et fascine public et media. Avec des instrumentaux planants, une profonde mélancolie, mais aussi une langue plus riche et mystérieuse que ne le suggère une première écoute, les 2 frères ont su conquérir les banlieues comme les cercles plus branchés, avec une musique qui lorgne plus vers la New-wave que le hip-hop "classique" et des textes qui empruntent autant à NTM qu’à Isodore Isou. Clivant et excitant.
Par Damien P., médiathèque musicale de Paris
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Boombox 1 : early independant hip hop, electro and disco rap 1979-82
Edité par Soul Jazz Records
Notre avis : Le label Soul Jazz Records publie une compilation qui explore en 17 titres les racines du hip-hop : sur la période 79-82, focus sur les influences disco, funk et electro qui ont fait émerger des artistes majeurs comme Grandmaster Flash et The Sugarhill Gang. Sur ce premier volume, Boombox réunit exclusivement des maxi 45t qui, pour beaucoup, ont été peu diffusés jusqu’à présent. En deux mots, et à l'image du "Body Rock" de Neil B : fun et indispensable !
Par Vincent J., Médiathèque musicale de Paris
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Everybody looking
Gucci Mane
Edité par Atlantic
Notre avis : Gucci Mane revient sur la scène rap, après sa sortie de prison. Annoncé sur son compte Instagram, son nouvel album Everybody Looking sort enfin et tient toutes ses promesses : posé, abouti, avec des featurings réussis (Drake, Kanye West, Young Thug).
Par AK45, Médiathèque musicale de Paris
Nos autres coups de coeur Rap
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NQNT2
Vald
Edité par Mezoued Records
Notre avis : NQNT pour Ni Queue Ni Tête: le titre de cet album pourrait résumer à lui seul toute la complexité du bonhomme dont l’intelligence d’écriture côtoie constamment un cynisme potache assez jouissif. Il y a de Raymond Devos chez Vald, du AlKapote (pour la grivoiserie) mais aussi du Eminem (pour la technique). Loin de singer le hip-hop américain, avec quelque chose de très «français» dans son écriture, VALD est aujourd’hui un peu à part dans le paysage du rap francophone, et c’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Par Damien P., médiathèque musicale de Paris
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Suprême hip-hop. vol. 1
DJ Goldfingers
Edité par Wagram Music
Notre avis : Cette compilation réunit tous les hits de rap US sur ce double album.
Par AK45 Médiathèque Musicale de Paris
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Salem city rockers
La Gale
Edité par La Gale
Notre avis : Pour son deuxième album, La Gale, rappeuse originaire de Suisse, s’est vu « offrir les services » de deux beatmakers bien connus : Al’Tarba et I.N.C.H.. On y retrouve avec succès le mélange de punk, de rock et de rap que l’on aime et qui a fait son succès. Un mariage de la culture punk et hip-hop réussi que l’on vous recommande !
Par Pierre-Marie A., médiathèque de la Canopée la fontaine
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9
Jah9
Edité par VP Music
Notre avis : C’est sur la symbolique du chiffre neuf que la nouvelle égérie du reggae new roots, Jah 9, intitule le titre de son album. Celui-ci comporte de ce fait 9 titres, d’une musicalité aboutie, que sa voix sublime pour chacune de ces compostions
Par AK45 Médiathèque Musicale de Paris
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Urban poet
Junior Kelly
Edité par Irievibrations Records
Notre avis : Le dernier album de Junior Kelly accroche tout de suite les oreilles dès la première écoute. Son dernier opus allie en effet paroles qui parlent d'amour et d'égalité sociale (Power to the people) et intelligence dans la composition et l'instrumentation. Cela sonne bien et les séquences sonores sont clairement identifiables. Rythmé et percutant, chaque titre dispose d'un son plein avec des parties solos parfaitement maitrisées. Bien que s'écartant du tempo strict du reggae, cela reste du new roots d'excellente qualité. Hautement recommandé.
Par Alain K., veille musique
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Rockers International
Pablo, Augustus
Edité par VP Music
Notre avis : Cette compilation indispensable à toute discothèque reggae qui se respecte méritait une réédition qui rassemble les deux opus, publiés en 1991 et 1992. Le label VP l’a fait et on se régale de ces classiques d’Augustus Pablo de l'âge d'or du reggae rockers. On y trouve des versions dub et des versions chantées avec Jacob Miller, Junior Delgado, Earl Sixteen et bien d'autres. Un must have qu’on ne se lasse pas d’écouter !
Par Pierre-Marie A., médiathèque de la Canopée la fontaine
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Raggamuffin vagabond
Papet J
Edité par 149 Records
Notre avis : Le grand retour de Papet J, le chanteur de Massilia Sound System. Un album magnifiquement produit qui sent bon la fumée de la Jamaïque et les embruns de Marseille. Du grand reggae français à consommer sans modération.
Par Stéphane T., médiathèque musicale de Paris
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Sweet & tuff
Puppa Lek Sen
Edité par Musicast
Notre avis : Cinquième opus de ce chanteur d'origine sénégalaise, qui a débuté sa carrière avec le collectif SSK (Prix découverte RFI), Puppa Lek Sen continue sa carrière solo de belle façon. Sa voix puissante se place parfaitement sur une instrumentation millimétrée. Chaque morceau révèle une potentialité musicale pleine et sans faiblesse, nous avons affaire à du reggae de grande classe. (chanté en anglais et français).
Par AK45, Médiathèque musicale de Paris
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Sky girl
Edité par Efficient Space
Notre avis : Compilation réalisée par les français Julien Dechery et DJ Sundae, Sky Girl est la deuxième sortie du label australien Efficient Space dédié à la réédition de raretés. L'unité de l'album n'est pas associée à un lien chronologique ou géographique, mais à une recherche de titres de folk et pop mélancolique totalement obscurs, sortis entre 1961 et 1991. Autant de chansons parfaites, de la new wave de Karen Marks, à l'art-pop de la française Nini Raviolette, le folk chrétien des Seraphims, et la pop 60s du groupe garage The Rising Storm.
Par Stéphanie P., bibliothèque Oscar Wilde
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Down in heaven
Twin Peaks
Edité par Communion Records
Notre avis : Rock garage exubérant de Chicago, des jeunes gars qui foutent le bordel mais bourrés de talents et marrants comme peuvent l’être des ados attardés. Avec Down in heaven, mixé par John Agnello (Kurt Vile, Sonic Youth), on voit qu’ils ont encore fait du chemin. Leur énergie et leur style sont toujours là et permettent un élargissement de leur palette allant de la country au punk. Ce joyeux cocktail fonctionne, et sous des dehors foutraques on remarque des compositions fines, une énergie qui semble inépuisable, une maîtrise réelle. Inouï !
Par Ronald V.C., bibliothèque Saint-Éloi
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The party
Shauf, Andy
Edité par Anti-
Notre avis : C’est un peu tard, Andy Shauf a fait le disque avec lequel vous auriez aimé sentir venir les chaleurs écrasantes, les aventures de l’été. Une pop évidente et personnelle comme un McCartney, aux arrangements légers et sentis comme dans un Hazlewood, avec le spleen lumineux d’Andy Newman, et la touchante discrétion d’Elliott Smith. Mais après tout, tout peut arriver au son de ce disque.
Par Antoine M., médiathèque musicale de Paris
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Mémoires vives
Grand Blanc
Edité par A+lso
Notre avis : «Mémoires Vives» est leur 1er opus. Révélés au Printemps de Bourges 2014, les lorrains de Grand Blanc offrent une électro-pop froide et mélancolique, comme un vent d’est. Le flow de Benoit est lugubre et monochrome, nimbé de nappes synthétiques , parfois éclairé par la voix enfantine de Camille (également blonde-claviériste du groupe). Sérieux climats d’outre-tombe, hypnotiques (Tendresse) ou entêtants (Evidence), sur des tempos majoritairement lents ou médium. Leur goût pour le spleen un brin tragique est assumé, le Bashung de Novice n’est jamais tout à fait loin. A l’écoute de "l’Amour fou", on comprend que ces 4 là n’ont apparemment pas le goût pour la franche rigolade. Qu’importe, cette première proposition reste envoutante grâce à des refrains sinueusement malins (Surprise party) et une profondeur qui finit par nous envelopper.
Par Bruno C., médiathèque Edmond Rostand
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Live in Los Angeles
Auger, Brian
Edité par Freestyle Records
Notre avis : Freestyle Records nous offre ici l'occasion unique de redécouvrir Brian Auger en live, sur ce double album enregistré à Los Angeles en 2013. Il interpréta lors de ce concert certains de ses plus grands classiques aux côtés de son groupe Oblivion Express et d'Alex Ligertwood : 2 heures de fusion rock, jazz, soul, funk. Du nectar !
Par Didier M., bibliothèque Lancry
Nos autres coups de coeur Rock
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A-Ok!
Cosmonauts
Edité par Burger Records
Notre avis : Ce groupe de garage basé en Californie qui qualifie lui-même sa musique de « drug punk » et doit autant au Velvet Underground qu’au Brian Jonestown Massacre, a produit un épatant 4ème album de punk psychédélique aux accents lascifs et voluptueux. Faire les premières parties de groupes tels que The Pixies, Slowdive, Black Lips ou encore Belle & Sebastian l’aura sans doute poussé à mieux trouver son identité, pas évident quand on est sur le label Burger Records (Ty Segall, Thee Oh Sees, The Growlers). A suivre…
Par Ronald V. C., bibliothèque Saint-Éloi
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Light upon the lake
Whitney
Edité par Secretly Canadian Records
Notre avis : Formé de la rencontre entre Max Kakacek (Smith Westerns) et Julien Ehrlich (Unknown Mortal Orchestra), le groupe de Chicago Whitney a publié cette année chez Secretly Canadian son premier album. Light upon the lake est une divagation sudiste évoquant le rock californien 70s (No matter where we go), la country de Gram Parsons (No woman), la soul d'Allen Toussaint (le groupe a d'ailleurs sorti une reprise de Southern nights) et les productions Stax, des arrangements de cuivre venant souligner ces titres folk-rock au songwriting soigné
Par Stéphanie P., bibliothèque Oscar Wilde
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The Prelude implicit
Kansas
Edité par Inside
Notre avis : Le retour de Kansas avec un grand album de rock progressif, dans la lignée de leurs meilleures productions des années 70, avec toujours ce violon magique qui fait toute l'originalité du groupe.
Par Didier M., Bibliothèque Lancry
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Elasticity
Buvette
Edité par Pan European
Notre avis : 4ème album de pop synthétique, naviguant entre folktronica et disco, pour le suisse Buvette (Cédric Streuli), publié sur l'éclectique et psychédélique label parisien Pan European Recording.
Par Stéphanie P., bibliothèque Oscar Wilde
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Shoo
Lionlimb
Edité par Bayonet
Notre avis : Le duo formé des Américains Stewart Bronaugh et Joshua Jaeger - musiciens d'Angel Olsen -, propose sur le jeune label indé américain Bayonet records un premier album pop brillant, aux accents jazz et soul, marqué par l'usage du saxophone et porté par un chant évoquant fortement Elliott Smith.
Par Stéphanie P., bibliothèque Oscar Wilde
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West end coast
Young Gun Silver Fox
Edité par Monty Music
Notre avis : Le producteur Shawn Lee (Ping Pong Orchestra) s'associe avec Andy Platts, chanteur du groupe pop soul britannique Mama's Gun le temps d'un album dédié à la pop FM californienne, rappelant à la fois America, les Bee Gees, Electric Light Orchestra, Les Doobie Brothers et Steely Dan.
Par Stéphanie P., bibliothèque Oscar Wilde
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Destrier
Agent Fresco
Edité par Caroline Records
Notre avis : Agent Fresco fait honneur à ses origines : tout comme Bjork ou Sigur Ros, le quatuor islandais propose une musique à part. Difficile de coller une étiquette à ce mélange de Art Rock, rock alternatif, pop, djent-metal et rock progressif. Bien que le format des chansons soit court, les musiciens tissent une musique aux rythmes complexes, richement arrangée sur laquelle se pose une voix haut perchée jouant le rôle d’un équilibriste qui parvient à magistralement donner une cohérence à l’ensemble.
Par Viktor P., bibliothèque Saint-Eloi
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Liederkreis
Schumann, Robert
Edité par Challenge Classics
Notre avis : Le programme entremêle à l'opus 39 de Schumann des merveilles de Britten et de Brahms dont les affinités avec Schumann sont d'une évidence absolue. Nous savions M. Gees improvisateur de haute volée. Liberté enfin, saisissante d'Anna Lucia Richter qui impose une personnalité vocale d'un rayonnement unique
Par Catherine P., médiathèque Marguerite Duras
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Serpent & fire : arias for Dido & Cleopatra
Prohaska, Anna
Edité par Alpha Classics
Notre avis : La soprano Anna Prohaska nous livre un récital envoûtant, sous le signe de la passion féminine et de l’abandon. Son interprétation donne chair avec finesse et profondeur aux voix de Didon (Purcell, Hasse, Cavalli, Graupner), ou de Cléopâtre (Castrovillari).
Par Benoît S., médiathèque Hélène Berr
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Inspiration baroque
Sclavis, Louis
Edité par NoMadMusic
Notre avis : Un dialogue subtil entre l’Ensemble Amarillis jouant sur baroques et Louis Sclavis sur saxophones.
Par Laurence B, médiathèque Françoise Sagan
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Missa defunctorum, Magnificat, Miserere, Salve regina
Scarlatti, Alessandro
Edité par Arcana
Notre avis : Beaucoup de ferveur, et un magnifique déploiement choral pour cet ensemble composé de voix d’hommes, très belle interprétation pour ces œuvres de Scarlatti.
Par Blandine M., bibliothèque Andrée Chedid
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Ondas : Cantigas de amigo
Codax, Martin
Edité par Outhere Music
Notre avis : Cette période de la musique en Espagne fut d'une très grande créativité et servie par des interprètes atteignant au sublime. Vivabiancaluna Biffi (chant et vièle à archet) et Pierre Hamon (flûtes médiévales) me rappellent les émotions que m'avait procurées l'enregistrement d'Hesperion XX des cantigas d'Alphonse le Sage dans les années 70.
Par Laurence B., médiathèque Françoise Sagan
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Self mythology
Lucy
Edité par Stroboscopic Artefacts
Notre avis : Incantations sur textures synthétiques, bruitages électroniques et boucles rythmiques répétitives. À la fois glacial, hypnotique et inquiétant.
Par Stéphane T., médiathèque musicale de Paris
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Animals
Not Waving
Edité par Diagonal Records
Notre avis : Echappé du duo Walls, Alessio Natalizia propose avec son projet solo"Not Waving une musique électronique qui parlera aussi bien aux habitués de techno aventureuses qu'aux fans de post-punk et de rock tribal. Si la forme est "électronique", l'intention du musicien est bien celle d'un rockeur dans l'âme qui se sert de machines pour créer ce power-post-punk tribal. Une réussite hypnotique.
Par Damien P., médiathèque musicale de Paris
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Fabric 83
Joris Voorn
Edité par Fabric Records
Notre avis : Parfait exemple d'un mix dont l'ensemble est supérieur à la somme de ses titres. Le DJ néerlandais est coutumier du fait, mais on a là une sorte d'apogée dans le genre mix gargantuesque : 65 titres en 1 heure 16 min ! Tout s'enchaîne néanmoins avec une étonnante précision et une délicieuse sensualité dans un style général qui oscille entre deep-techno-minimale, downtempo et ambient.Un travail d'orfèvre qui mérite l'admiration.
Par Comité musiques électroniques
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I aka I
Ash Koosha
Edité par Ninja Tune
Notre avis : Triturer les sons à foison, découper, recomposer les fragments en réussissant à faire tout de même un rendu mélodique, tel est le pari un peu fou mais franchement réussi que relève ici Ash Koosha. Qu'il mélange la musique occidentale, persane ou même classique, il bidouille avec magie. Lorsqu'on croit se perdre dans une nébuleuse sonore, Ash Koosha nous rattrape et réinvente la mélodie qu'on croyait disparue dans ces méandres. Chapeau !
Par Pascal G., bibliothèque André Malraux
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Under the sun
Pritchard, Mark
Edité par Warp Records
Notre avis : Électronique aérienne pour un album qui mélange des plages instrumentales aux sonorités vintage à des chansons pop, psyché, folk ou spoken world. Avec la participation de Bibio, Thom Yorke, Linda Perhacs et Beans.
Par Stéphane T., médiathèque musicale de Paris
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Blue velvet revisited : bande originale du documentaire de Peter Braatz
Tuxedomoon
Edité par Crammed Discs
Notre avis : En 1985, Peter Braatz filme un making of de "Blue Velvet" de David Lynch. Ce n'est que trente ans plus tard qu'il monte enfin l'ensemble de ces images, accompagnées de cette bande originale enregistrée pour cette occasion. On y trouve donc la musique post-moderne impressionniste de Tuxedomoon combinée à l'électro du duo Cult With No Name (plus un morceau ambient composé par John Foxx). Les deux fusionnent dans une ambiance de film noir souvent différente de la b.o. originelle d'Angelo Badalamenti mais tout autant en rapport avec l'atmosphère du film de Lynch. Une réussite.
Par Laurent S., bibliothèque du cinéma François Truffaut
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Miss Sharon Jones ! : bande originale du film de Barbara Kopple
Sharon Jones & The Dap-Kings
Edité par Daptone Records
Notre avis : Au regard des titres omis, cette compilation qui accompagne le documentaire consacré à Sharon Jones & The Dap-Kings n’est pas un best of. Même si on peut regretter l’absence de titres live, les choix restent bons, très bons, faisant de cette compilation une belle occasion pour les néophytes de se familiariser avec son univers, son énergie et sa classe.
Par Comité musiques de film
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Sicario : bande originale du film de Denis Villeneuve
Johannsson, Johann
Edité par Varèse Sarabande
Notre avis : Musique écoutée avant de voir le film... et son côté sombre est encore plus présent et inquiétant qu'en salle ! Un mélange d'ambiances tribales, d'angoisse du genre "Dents de la mer" et d'un mélange cuivres, timbales et cordes jouées dans les graves... Le genre de musique qui ne laisse personne indifférent. Magnifique.
Par Stéphane T., Médiathèque musicale de Paris
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Carol : bande originale du film de Todd Haynes
Carter Burwell
Edité par Varèse Sarabande
Notre avis : Carter Burwell a composé une musique empreinte de sensibilité interprétée au piano, hautbois, et parfois soutenue par instruments à cordes. L’intrigue amoureuse jouée par Rooney Mara et Cate Blanchett s’habille également de morceaux de jazz des années cinquante, évoquant ainsi l’après-guerre où s’est déroulée l’histoire. La bande originale accompagne parfaitement le déroulement du film.
Par Alain K.
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Film music
Tariverdiev, Mikaël
Edité par Earth Records
Notre avis : Première parution occidentale des œuvres pour le cinéma de ce grand compositeur russe d’origine arménienne, élève de Khatchatourian. Il compose de nombreuses romances et quelques opéras avant de se consacrer à la musique de films (130 BO à son actif). Ce coffret de 3 CD permet de découvrir l'étendue du talent de Tariverdiev, par la grande variété des genres et des styles ici compilés : des thèmes romantiques pour piano ou violon, des compositions jazz, des chansons empreintes de folklore russe... Indispensable !
Par Vincent J., Médiathèque musicale de Paris
Nos autres coups de coeur Musiques de film
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True detective : music from the HBO series
Edité par Universal music
Résumé : BO réalisée par T Bone Burnett ("Walk the line", "Inside Llewyn Davis"). La première saison de "True detective" avec Woody Harrelson et Matthew McConaughey a été un véritable phénomène pour HBO et son public, pulvérisant ainsi des records d'audience de la chaîne. En France, la série est un phénomène, diffusée sur Canal + et OCS. La seconde saison avec Vince Vaughn, Rachel McAdams et Colin Farrell a été lancée le 21 juin. Le tracklisting inclut d...
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Heartworn Highways : bande originale du film de James Szalapski
Edité par Light in the Attic Records
Notre avis : Voici la bande originale d'un film tourné en 1976 et sorti en 1981, documentaire sur la country "outlaw", ce courant né en réaction au son de Nashville jugé trop formaté et commercial par certains musiciens. Ce CD réunit Guy Clark, Townes Van Zandt, Steve Earle et d'autres pour le meilleur de l'outlaw : de belles chansons au son brut qui révèlent de vrais auteurs. Quelques plages parlées en présentation de certains titres. Une vraie pépite pour quiconque s'intéresse à la country, une bonne manière de découvrir le genre pour les autres.
Par Alice L., médiathèque Marguerite Yourcenar
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War work : Eight songs with film
Nyman, Michael
Edité par MN Records
Notre avis : Sur le thème de la guerre, Michael Nyman nous propose une très belle musique pour piano et orchestre entre classique, contemporain et minimal, agrémentée de 8 chansons interprétée par l'étonnante contralto Hilary Summers. Magnifique !
Par Stéphane T., Médiathèque musicale de Paris
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Belgica : BO du film de Felix van Groeningen
Edité par Pias Recordings
Notre avis : Tour de force des frères Dewaele (2Many DJs) : composer 16 titres pour les 15 groupes fictifs entendus au Belgica, bar de Gand qui sert de cadre au nouveau film de Felix Von Groeningen. Electro, rock ou techno ; influences reggae ou accents disco-funk : une bande vraiment originale qui contribue à créer de toute pièce l’atmosphère du bar mais fonctionne parfaitement hors les murs du Belgica et donc hors écran, comme toute vraie (fausse) compilation. Une performance donc, mais surtout une réussite.
Par Vincent J., Médiathèque musicale de Paris
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The Neon demon : BO du film de Nicolas Winding Refn
Martinez, Cliff
Edité par Gaumont
Notre avis : Après Drive et Only God Forgives, The Neon Demon est une expérience tant visuelle que sonore, portée principalement par des ambiances electro hypnotiques inspirées du cinéma de genre des années 80. Si la collaboration entre Winding Refn et Martinez fonctionne à merveille à l'écran, la bande originale seule reste remarquable, par la richesse des effets et l'efficacité rythmique et mélodique des compositions.
Par Vincent J., médiathèque musicale de Paris
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The long good friday = Du sang sur la Tamise : bande originale du film de John Mackenzie
Monkman, Francis
Edité par Silva Screen Records
Notre avis : Classique du polar british du début des années 80, The Long Good Friday, également connu sous le titre Racket, a bénéficié d'une bande originale, aujourd'hui devenue culte, signée Francis Monkman. Si le recours à la flûte et aux percussions rappelle sur certains titres le style d'un John Barry, hérité des 60s, les arrangements du premier thème le situe bien au tournant des années 70-80, avec un foisonnement de cordes, synthé et saxophone. Certains effets sont certes datés, mais on est constamment frappé par la richesse des arrangements et finalement emballé par la virtuosité mélodique des compositions. Une réédition qui donne envie de (re)découvrir le travail de Monkman pour le cinéma mais aussi au sein des groupes Curved Air et Sky.
Par Vincent J., Médiathèque musicale de Paris
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Music from outer space : Fantastica . Project : comstock
Garcia, Russ
Edité par Blue Moon
Notre avis : Ce CD réunit deux albums instrumentaux inspirés par l'univers des films de science fiction : Fantastica (1957) de Russell Garcia et Project Comstock (1962) de Frank Comstock. La musique de Garcia intègre un générateur d'onde sinusoïdale. Celle de Comstock un thérémine et un novachord. Les deux sont de parfaites bandes-son pour voyage spatial à l'ancienne. Une excellente réédition.
Par Alice L., médiathèque Marguerite Yourcenar
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The Appearance of colour
Metcalfe, John
Edité par Real World Records
Notre avis : Un peu fourre-tout, peut-être du aux divers artistes qu'il a produit : Durruti Column, Simple Minds, Peter Gabriel. Ici les parties calmes peuvent se suffire aux violons, au piano ou accompagnées de basse/batterie. Les envolées (New-Age) sont super structurées formant la quintessence d'un genre accentué par la qualité millimétrée des airs et du son.
Par Serge L., bibliothèque Robert Sabatier
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Bonita
Sidsel Endresen & Stian Westerhus
Edité par Differ-Ant
Notre avis : Etonnante carrière que celle de Sidsel Endresen : après avoir fait partie du groupe de jazz "mainstream" de Jon Eberson dans les années 80, elle a poursuivi un chemin de plus en plus aventureux et expérimental, seule ou en collaboration. On se souvient notamment du fameux "Merriwinkle" en 2004. Ce nouvel album est sa deuxième collaboration avec le guitariste Stian Westerhus (leur premier album commun " Didymoi Dreams" date de 2012). La musique proposée ici y est constamment surprenante et ardue, mais aussi parfaitement maitrisée de bout en bout. Sidsel creuse son sillon vocal fait d'onomatopées et d'incantations étranges et son guitariste fait preuve d'une remarquable variété de registres sonores et d'une inventivité sans failles. Une grande réussite !
Par Laurent S., bibliothèque du cinéma François Truffaut
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Recordings of music for film
Gallo, Vincent
Edité par Warp
Notre avis : Ce CD contient la B.O. de "Buffalo 66" ainsi que bien d'autres curiosités inédites très personnelles. Vincent Gallo, artiste charismatique et énigmatique, mérite d'être mis en avant pour sa poésie pure ! On se sent libre de s'envoler à chaque note. Essentiel !
Par Milena L., bibliothèque Rainer Maria Rilke
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The soul is the arena
Diaz de Leon, Mario
Edité par Denovali Records
Notre avis : Mario Diaz de Leon est un compositeur de musique contemporaine basé à New-York, qui a fait ses armes dans les milieux metal et hardcore. La rencontre de ces deux univers transparaît de très belle manière sur sa dernière production. En effet, la rigueur que requiert l'interprétation des trois titres de l'album est ici habitée d'une dimension viscérale, rare dans un cadre académique. Les deux premières pièces sont des interprétations solo virtuoses (respectivement flûte et clarinette basse) augmentées de sons électroniques. La troisième longue pièce, jouée par un sextuor, marie brillamment sonorités acoustiques et nappes synthétiques.
Par Clément F., bibliothèque Marguerite Yourcenar
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Taarang
Foch, Philippe
Edité par Radio France
Notre avis : Taarang est un ensemble de 15 tablas accordés dont le touche à tout Philippe Foch a fait sa spécialité. Et c’est sous le label Signature, le label de radio France, que cet ancien rockeur et jazzman sort son premier album solo (2015) accompagné de 6 musiciens aux univers bien marqués ; Mathias Delplanque, Benoit Delbecq, Toma Gouban, Eryck Abecassis, Erwan Keravec et Philippe Legoff. Ainsi les 11 plages de l’album deviennent 11 rencontres aux sonorités différentes. Le taarang, allié à la Cornemuse, nous plongera dans un univers celte. Tandis que certaines musiques nous inviterons aux voyages avec une sonorité proche de la musique du monde. Enfin, certaines plus sombres aux sonorités plus agressives, nous permettront de mieux comprendre les possibilités de cet instrument. La présence réussie de l’électronique qui accompagne cet instrument « old school » tout au long de l’album prouve une fois encore que la mixité sonore est une bonne chose.
Par Grégory T., médiathèque musicale de Paris
Nos autres coups de coeur Musiques Inclassables
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Art Bears Revisited
ART BEARS
Edité par Orkhestra International
Notre avis : Art Bears réunit Fred Frith, Chris Cutler et Dagmar Krause sur le label ReR. Ce double CD regroupe les remixes et nouvelles moutures d'une multitude d'artistes comme Otomo Yoshihide, Ossatura, John Oswald... De vraies chansons avec un pouvoir de fascination presque mystique, dissonances, vois éthérées, possédées et même du folk... Une vraie mine d'or.
Par Milena L., bibliothèque Rainer Maria Rilke
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Entertainment = Control
Pateras, Anthony
Edité par Immediata
Notre avis : Excellente improvisation minimaliste du pianiste Anthony Pateras et du violoniste Erkki Veltheim sur un très long morceau de 49' qui n'est jamais lassant et fait parfois penser aux œuvres de Tony Conrad ou de Charlemagne Palestine (en plus varié !). Une réussite.
Par Laurent S., bibliothèque du cinéma François Truffaut
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Angels on the edge of time
Lindsay Cooper
Edité par Rer Megacorp
Notre avis : LIVE ! Cette suite improvisée réserve à l'auditeur un exemple d'harmonie contrôlée, accordé sur les variations de sons des instruments des 4 musiciens : soprano sax, basson, accordéon, claviers, guitare électrique, violon, etc. auxquels sont ajoutés de l'électronique (effets aléatoires) par petites touches dans une ambiance décomplexée.
Par Serge L., bibliothèque Robert Sabatier
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Moondog
Cabaret Contemporain
Edité par Sub Rosa
Notre avis : Le Cabaret Contemporain rend hommage au répertoire minimaliste de Moondog en créant une nouvelle lecture. Des mélanges délicats (voix féminines, percussions, contrebasse), parfois curieuses (pince à linge sur les cordes de la contrebasse, chaine métallique accrochée au pied des cymbales, gommes dans les cordes du piano ?), le tout transformé par le biais de l'électronique (discrète) ! Prise de son superbe.
Par Stéphane T., Médiathèque Musicale de Paris
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Night music love songs
Schoos, Benjamin
Edité par Freaksville Records
Notre avis : On retrouve avec plaisir Benjamin Schoos avec ce troisième album solo, pour cette petite musique de nuit de chansons d’amour. Sur des nappes d'accord de piano et de multiples synthés vintage (qu’il collectionne), notre belge favori chante de façon aérienne et détaché à la Chamfort ou Daho ses rêveries sentimentales et mélancoliques. Le chanteur parolier Jacques Duvall (Lio, Chamfort, Marie France) signe les textes de cette œuvre atmosphérique très réussie, à écouter en boucle, la nuit de préférence.
Par Philippe K., médiathèque musicale de Paris
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Cachée
Rochette, Jeanne
Edité par Fam Group
Notre avis : Ce deuxième album est un vrai coup de maître, foisonnant de textes ciselés, tour à tour poétiques, loufoques ou intimistes. Avec une aisance incroyable, Jeanne Rochette se balade sur des mélodies volontiers jazzy, au fil d'un univers très original. Les beaux arrangements ne sont pas en reste (violons, basson, hautbois, clarinette...) sans parler de l'accompagnement inspiré de François Bourassa, pianiste de jazz renommé sur la scène internationale. Une très belle découverte !
Par Patrick E., bibliothèque Valeyre
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La belle histoire de Clio
Clio
Edité par uGo & play
Notre avis : Voici longtemps que nous avions l'œil et l'oreille sur cette toute jeune chanteuse découverte en scène. Et voici que nous pouvons maintenant vous proposer son très bel album, réalisé, excusez du peu, par Alain Cluzeau himself. Elle chante d'un air de ne pas y chanter une délicieuse suite de petites vignettes absolument touchantes, et dépeint un univers très attachant qui ne vous quittera pas de sitôt. Ce n'est sans doute pas un hasard si la donzelle moissonne les récompenses dans les tremplins et les concours hexagonaux, et s'offre même un duo avec Fabrice Luchini... Une future grande de la chanson !
Par Patrick E., bibliothèque Valeyre
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Ca ira tu verras
Severin
Edité par Neon Napoleon
Notre avis : La preuve en 10 titres que la chanson peut encore nous offrir de très belles surprises ! Séverin nous livre un 3ème album plein de rythme, de poésie et d’arrangements classieux. Dès l’ouverture, on est séduit par un texte poignant adressé à une âme en peine sur fond de rumba congolaise. Et c’est là tout le talent de Séverin : mêler confidences mélancoliques et mélodies ensoleillées (du Brésil), tout comme récits très intimes et refrains des plus dansants. Un peu de tristesse mais surtout beaucoup d’espoir et de joie en somme. Et une très belle voix ! Un artiste de talent à qui l’introspection et la spontanéité vont bien.
Par Agathe BH, médiathèque Hélène Berr
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Les primitives
Padam
Edité par Hélico
Notre avis : Après quatre ans de silence, Padam revient à la vie avec toujours Nader Mekdachi au chant et à la guitare qui recroise la route de Karim Arab, autre guitariste. Avec la chanteuse libanaise Myrtille Fakhreddine aux chœurs, ils nous livrent un album tonique à la Zebda, aux accents orientalisants avec quelques touches électroniques. Mais c’est toujours une musique alerte et vivante, pleine de trouvailles rythmiques, de poésie urbaine et à l’enthousiasme contagieux. Padam, entre bars et cafés concerts, a toujours préféré les circuits alternatifs aux sirènes du show-biz : tant mieux pour eux et pour nous.
Par Philippe K., médiathèque musicale de Paris
Nos autres coups de coeur Chanson
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L'insouciance
Hamon, Baptiste W.
Edité par Manassas
Notre avis : Influencé tout à la fois par Tom Waits, Townes Van Zandt et Dominique A., ce folk-singer à la française nous offre un bien bel album enregistré à Nashville, porté par une agréable voix enveloppante et empreint tout entier d'une lumineuse mélancolie. A noter trois duos réussis avec Alma Forrer, Caitlin Rose et Will Oldham (aka Bonnie "Prince" Billy).
Par Patrick E., bibliothèque Valeyre
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Illimité
Reggiani, Célia
Edité par Cristal
Notre avis : Est-ce la fille de ? La réponse est oui. Une fois cela dit, on découvre dans ce disque très bien co-produit avec le vocaliste de jazz belge David Linx et où apparaît Nguyen Lê, pointure de la guitare jazz, une pianiste chanteuse à la voix jazzy un peu voilée, riche de multiples influences : jazz, chanson française, Brésil, mandingue. Après avoir découvert la musique brésilienne par l'intermédiaire de Georges Moustaki, ami de son père, elle a notamment accompagné la chanteuse Mônica Passos. Celia Reggiani envoie ici parmi d’autres textes une émouvante lettre pour piano et voix, écrite d’un trait après la disparition d’un père trop absent de son vivant. Ce n‘est pas seulement un témoignage autobiographique mais aussi une chanson à la résonance universelle.
Par Philippe K., médiathèque musicale de Paris
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Viande d'amour
Imbert Imbert
Edité par Las Soliles
Notre avis : Ce bel anartiste libre et inclassable nous propose son quatrième album, empli tout entier d'une âpre poésie sombre et lumineuse. Toujours accompagné de madame Imbert, sa fidèle contrebasse, il lui adjoint la batterie et le trombone de Denis Charolles, ainsi que la basse de Stephen Harrison, le complice de Sarah Olivier. Le propos se fait volontiers scabreux ou un poil provocant, mais toujours porteur d'une belle folie lucide. Imbert Imbert, un artiste entier, un artiste important.
Par Patrick E., bibliothèque Valeyre
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L
Lannadere, Raphaële
Edité par Tôt Ou Tard
Notre avis : Raphaële Lannadère reprend son nom... et son pseudonyme "L" devient le titre de son nouvel album. Une voix envoûtante et fragile qui vous happe et ne vous lâche plus, au service d'une poésie moderne viscérale et délicatement électro. A l'image de la très belle photo de pochette, un album à la folle élégance.
Par Patrick E., bibliothèque Valeyre
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22 strings
Keita, Seckou
Edité par ARC Music
Notre avis : Comme beaucoup de chanteurs africains, Seckou Keita est le descendant d'une longue lignée de griots. Perdant son père très jeune, ses premières années d'apprentissage sont donc dominées par la figure tutélaire de son grand-père Jali Kemo Cissokho, un des griots les plus célèbres du Sénégal. Exprimant d'emblée son art avec sensibilité et talent, Seckou Keita acquiert sa propre sonorité, son propre espace sonore. L'artiste relie dès lors sa quête identitaire aux angoisses existentielles de l'humanité et livre ici une musique qui ne peut laisser indifférent : à la fois très proche de la musique africaine et parfois presque en harmonie avec de la musique folk, universelle en quelque sorte. En outre, sur les parties chantées, le musicien révèle une voix chaude et bien posée qui l'installe effectivement dans la dynastie des grands artistes de la discipline. La réalisation, en tout point impeccable, est un plus indéniable.
Par Thierry C., veille musique
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Hits
Ferreri, Giusy
Edité par Imports
Notre avis : Giusy Ferreri a été révélée en 2008 par la version italienne du TV-crochet X-Factor. Elle a déjà 3 albums à son actif d'où sont extraits les 20 titres de cette compilation. Avec ses 30 ans, sa voix d'écorchée vive, son émotion et sa fougue au service d'une pop actuelle teintée d'électro, Giusy s'impose comme une figure incontournable de la variété italienne.
Par Stéphane T., Médiathèque musicale de Paris
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Magnetismo
La Yegros
Edité par Soundway
Notre avis : Après Viene de Mi, qui l'a révélée en 2013, La Yegros propose un nouvel album tonique et joyeux, d'une efficacité incontestable pour faire danser. Cette Argentine apporte, grâce à sa voix gouailleuse et légèrement détimbrée, une touche très personnelle au répertoire de pop-électro latine conçu par ses compatriotes Gaby Kerpel, alias King Coya (producteur, arrangeur et poly-instrumentiste de l'album), et Daniel Martin. Surnommée « la reine de la nu-cumbia » ou « cumbia électro », le son urbain des métropoles d'Amérique latine, inspiré de la cumbia colombienne ?, la pétillante chanteuse, aussi crédible dans la scansion rap, les airs d'autres folklores, argentins ou colombiens, et dans les (rares) ballades sentimentales.
Par Thierry C., veille musique
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Tropix
Céu
Edité par Urban Jungle Records
Notre avis : L'univers musical de Céu s'étoffe de nouvelles sonorités dépassant largement les propriétés de la chanson brésilienne. Ses compositions se jouent par le biais de ruptures de rythme et d'une instrumentation orientée vers les influences électro que viennent revigorer quelques riffs rock ; néanmoins la douceur et la délicatesse des thèmes prévalent grâce à une production en tout point aboutie. Un petit bijou d'album
Par Alain K.
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Women Groove Project
Women Groove Project
Edité par Aztec Musique
Notre avis : Deux artistes sénégalaises, Mamy Kanouté et Gnima Saar, ont fondé le Women Groove Project, ayant pour but de soutenir et de fédérer la création artistique féminine de leur pays. Au travers d'ateliers itinérants, elles promeuvent cette dynamique dans la musique, la photographie ou la vidéo. Ce premier album est enregistré avec l'aide du guitariste Hervé Samb qui avec sa technique parfaitement maîtrisé apporte sa touche personnelle dans cet album aux sonorités variées et abouties.
Par Alain K., Médiathèque musicale de Paris
Nos autres coups de coeur Musiques du monde
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Adiu miladiu !
Le Bal Brotto Lopez
Edité par Manu Cabrol et Nicolas Panek
Notre avis : Depuis quatorze ans, les compères Cyrille Brotto et Guillaume Lopez écument les parquets des scènes locales, nationales et internationales. Créé en 2002, le duo donne un nouveau visage au bal traditionnel en lui insufflant des idées neuves et des touches de modernité dans l'interprétation. Tradition, ici, ne rime plus avec ennui et l'aspect passéiste de ce genre d'album n'apparait pas, sauf quand les morceaux sont traités avec humour (lo cocut es mort, plage 10), on est au contraire au contact sonore de musiciens de haut niveau qui maitrisent parfaitement leur art, pas très loin de la musique pop notamment du fait de l'adjonction de ligne de percussion. Aujourd'hui, le groupe Le Bal Brotto Lopez apparait comme une référence du bal folk, et c'est mérité, d'autant que l'enregistrement proposé ici est de qualité. A prendre sans hésiter.
Par Thierry C., veille musique
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5ed round
Marchand, Erik
Edité par Innacor Records
Notre avis : Chanteur de gwerz breton, Érik Marchand a multiplié les expériences de mélange de cette culture celtique avec des musiciens venus de divers horizons, comme le Taraf de Haïdouk. Ce principe maintes fois utilisé donne des albums innovants et réjouissants. 5ed round ne déroge pas à la règle : Éric chante accompagné d'un orchestre à cordes, batterie, contrebasse et instruments traditionnels. Les arrangements sont taillés sur mesure, quelques influences orientales se font sentir, dans l'inspiration des sonorités de la musique arabo-andalouse. Une belle prestation !
Par Aain K., médiathèque musicale de Paris
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Dallëndyshe
Elina Duni Quartet
Edité par Universal music
Notre avis : Chanteuse helvético-albanaise, Elina Duni chante l'amour et l'exil dans sa langue natale sur des airs jazz et folk. Dès les premières intonations, on est saisi par la limpidité des sonorités et la voix superbe de la chanteuse. C'est aérien à souhait, souvent minimaliste dans l'accompagnement (syté). La langue nous invite au voyage et l'échange entre musiciens et chanteuse permet aux deux univers de se développer en parfaite harmonie. Des chansons d'espoirs, de rêves brisés, d'attente infinie... autrement dit, des chansons qui nous parlent et qui parlent, sans doute aussi, à ce monde de l'Est en pleine recomposition.
Par Thierry C., comité musiques du monde
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Sampathique
Son, Nicola
Edité par Joao Del
Notre avis : Quel plaisir la découverte de ce 3e album des plus "sampathique" !!! Un savoureux mélange acoustique de samba, bossa et autres rythmes chaloupés derrière sa voix douce à l'accent brésilien très prononcé, bien qu'il soit français d'origine... d'où la moitié de l'album chanté dans notre langue.
Par Stéphane T. Médiathèque musicale de Paris
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Accords sensibles
Petit Phar, Ellen
Edité par Shark Production
Notre avis : On aurait pu croire à un énième disque de zouk en entrant dans le monde d'Ellen Petit Phar. C'était sans compter avec la rage de l'artiste qui nous livre un travail qui pourrait presque s'inscrire dans la droite ligne des Lavillier et consorts. Tour à tour grave (Rajsovaj), léger mais pas tellement (Fumer), c'est superbement réalisé. Même quand l'artiste aborde la vie quotidienne, elle réussit à ne pas sombrer dans la banalité grâce à des accompagnements qui font encore penser à d'autres airs populaires. Bref des Iles comme celles là, qui ne sombrent pas dans la facilité et qui font parfois écho au regretté H Salvador, on en redemande, surtout quand leurs artistes font preuve d'autant d'humilité !
Par Thierry C., veille Musique
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Arifa & voices from the east
Arifa
Edité par Buda Musique
Notre avis : Ce disque enregistré en public crée une sorte d'osmose musicale à travers différents instruments des pays de l'Orient. Le groupe sous la houlette d'Alex Simu, le clarinettiste de Roumanie, réunit trois musiciennes et chanteuses : l'erhu (vièle chinoise), le kamanche persan et la gadulka bulgare, avec piano et percussion. Avec quelques autres invités, ils partent à l'aventure et réunissent plusieurs musiques et langues dans une sorte de route de la soie harmonieuse où la musique trouve toute sa vocation fédératrice.
Par Alain K., veille musique
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Sin cuartel : mémoires extrêmes du sud
La Tregua Trio
Edité par Rideau Rouge Records
Notre avis : Au travers de ce disque : La Tregua Trio évoque les amours et les déceptions qu'il entraine, les rêves brisés, l'absence... Composé de chanteurs et de musiciens excellents, le groupe aborde un répertoire métissé aux accents parfois africains (yoruba) mais essentiellement sud américains. Pour tout dire : çà sent la samba, mais pas que (on aimerait encore pouvoir réviser son programme classique pour pouvoir se mesurer à ce répertoire), et c'est superbement enregistré. Au surplus les paroles invitent parfois à la légèreté et au respect absolu de la liberté artistique, autant de valeurs auxquelles on ne peut que souscrire. Comment donc ne pas apprécier, au travers de la Tregua Trio, l'expression d'une liberté aussi exigeante ?
Par Thierry C., veille musique
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Musiques nomades
Ra Geet, Naag
Edité par Sunset-France
Notre avis : Ce disque est un grand disque, et à l'image de cette caste de musiciens itinérants, les Gandharbas : magnifique. L'album est en effet le témoignage incontestable de la grande maîtrise musicale de ces troubadours, habitués à transmettre la tradition orale au travers de leurs chants. Ils nous offrent ici un véritable voyage au cœur du Tibet. Magnifiquement réalisé et rassemblant de grands musiciens, ce disque tout à fait surprenant est donc à mettre entre toutes les oreilles, tant il peut enthousiasmer les grands mais aussi charmer les petits.
Par Thierry C., collectif musiques du monde
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Problemas
Grupo Fantasma
Edité par Blue Corn Music
Notre avis : La formation d’Austin, Texas bien connue des festivals de musique du monde en France revient avec « Problemas », un disque qui regroupe d’authentiques reprises à la sauce salsero, mais pas seulement. Ainsi, le groupe semble chercher à troubler nos référentiels en se jouant de nos « habitudes musicales »... mais pour notre plus grand plaisir ! Le talentueux ensemble nous livre de véritables pépites à déguster sans modération. Attention : toutes ressemblances avec…ne seraient pas totalement fortuites.
Par Thierry C., veille musique