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Film
Le cuirassé Potemkine (1925), Sergueï M. Eisenstein
Edité par Centre national du cinéma et de l'image animée [éd.] ; C 2014
Cette analyse du "Cuirassé Potemkine" se veut conforme au point de vue d'Eisenstein : elle est menée à partir de ses textes. En effet, Eisenstein était non seulement un cinéaste de génie, mais aussi un immense théoricien. Les explications sont groupées en trois parties : Eisenstein et le montage, Eisenstein et le mouvement, Eisenstein et l'escalier d'Odessa. L'idée d'expliquer son film à la lumière de ses textes est tentante, mais grande la difficulté d'effectuer un montage à l'intérieur de ces écrits complexes. "Le montage est le plus puissant moyen de composition permettant d'incarner le sujet" écrit Eisenstein. Le commentaire explique la multiplicité des plans et des points de vues pour des séquences de quelques secondes, les faux raccords, entraînant une collision des mouvements, le rythme des compositions verticales et horizontales. La démonstration est plus claire dans la troisième partie, lorsqu'elle s'applique à la séquence de l'escalier d'Odessa, qui, en tant que telle, est plus facile à cerner.
