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Livre
Le prieuré de Crest
Edité par Hugo Roman - paru en DL 2019
Une enfant de 8 ans tourmentée, une mère disparue, une conductrice qui finit sa course dans le fossé, un cadavre aux yeux énucléés : les femmes sont au coeur d'une intrigue qui vient troubler la commune tranquille de Crest où débarquent les experts du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale. ©Electre 2019
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Ce livre est une grande déception!
Fortement impressionnée par « Les jumeaux de Piolenc », j'attendais avec impatience « le Prieuré de Crest » de Sandrine Destombes. Mais je n’ai vraiment pas aimé celui-ci. Nous sommes ici en présence d'un gendarme qui effectue un contrôle routier mais lorsque la petite fill assise côté passager va clamer que la conductrice n'est pas sa mère et qu'elle veut retrouver sa maman, celle-ci va paniquer et démarrer en trombe. Les gendarmes s'élancent donc à ses trousses mais la course-poursuite se termine mal et la voiture tombe dans un ravin, tuant la conductrice sur le coup et blessant grièvement la petite. Cette dernière, alors qu’elle est hospitalisée et dans le coma, va être enlevée par deux femmes déguisées en infirmières dont l’une va se faire exploser ! Peu de temps plus tard, sur les bords de la Drôme, on retrouve le cadavre d'un homme énuclée. Très vite, on s'aperçoit qu'il était connu des services de police et recherché depuis près de 10 ans pour avoir tué sa femme, sa belle-mère et son chien. Les deux affaires vont s'avérer être liées et tout semble tourner autour du Prieuré de Crest qui accueille des femmes abîmées, qui ont besoin de se reconstruire avant de retrouver la vie réelle, un lieu dans lequel les hommes ne sont pas bienvenus. Les gendarmes de Crest vont faire appel à une équipe d'Experts de Paris pour les aider à résoudre l’enquête qui s’annonce complexe. Ce livre m’a en définitive profondément déçue pour différentes raisons. D'une, la lecture de ce roman fut laborieuse ; je n'ai pas accroché à l'histoire, les personnages sont vides d'intérêt et le suspense ne fut pas au rendez-vous. De deux, caricaturer les féministes comme de méchantes sorcières voulant éradiquer les hommes est ridicule, obsolète, et encore plus choquant venant d'une femme. Alors que le féminisme vise à l'égalité femmes/hommes, rien de plus, rien de moins, et c'est déjà beaucoup de boulot. De trois, l'histoire se révèle finalement peu crédible, insipide, brouillon et mal aboutie.
ACZ - Le 29 février 2020 à 14:31