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Livre
La fille parfaite : roman
Edité par POL - paru en DL 2022
Quand Rachel apprend qu'Adèle, son amie de toujours, s'est pendue, elle se sent à la fois assommée et allégée, leur relation tumultueuse ayant toujours provoqué en elle un mélange de fusion et de malaise profond. S'interrogeant sur ce qui a pu mener cette brillante mathématicienne, mère d'un jeune garçon, à se supprimer, elle revient sur la naissance, les étapes et les péripéties de leur histoire. ©Electre 2021
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pas convaincue
C'est l'histoire de deux amies. L'une choisit les lettres, l'autre les mathématiques. Tout le roman repose sur cette dichotomie. Je n'ai pas réussi à franchir la barrière créé par ce manichéisme artificiel de départ Littérature/Mathématiques. Cela reste pour moi une énième histoire d'amitié, rivalité, dualité avec ses écueils et bien sûr les choix de vie. Olala ces fameux choix de vie, quelle plaie! Rien d'original. Si ce n'est l'ouverture du roman un poil racoleur à mon goût. Le rapport de force avec le père qu'il faut absolument satisfaire, à qui la matheuse se mesure constamment pour répondre à son injonction "Tu feras des maths ma fille" ne m'a pas convaincue. Plus la lecture avançait plus mon intérêt se diluait.
Sabrina VINCENT - Le 10 avril 2023 à 14:44 -
Ce livre, lassant, m'a laissée dubitative
Ce roman raconte la vie et l'amitié de deux intellectuelles plutôt surdouées, l'une en mathématiques et l'autre en littérature, mais pas que. En effet la matheuse, Adèle, est bonne en littérature et la littéraire, Rachel, bonne en maths. le livre commence par le suicide par pendaison d'Adèle, âgée de 40 ans. C'est Rachel qui écrit leur histoire. Les chapitres alternent entre le récit des jours qui suivent le suicide et les souvenirs de Rachel. Tout au long du récit, cette soi-disant amitié fraternelle ressemble plutôt à une constante compétition, avec des périodes où les deux protagonistes ne se voient plus du tout, pour mieux se retrouver ensuite. le thème de départ paraît intéressant, mais on déchante vite car la plupart du temps on assiste à de longues péroraisons qui veulent prouver la supériorité des mathématiques à la littérature ou vice-versa. C'est très lassant, et on n'arrive pas à s'intéresser à ces intellectuels passant leur temps en parlottes et ne s'intéressant à rien d'autre. Je ne sais pas si Nathalie Azoulai a souhaité écrire un roman féministe, mais si c'est le cas, partir de la soi-disant supériorité masculine dans les matières scientifiques est, il me semble, une idée bien dépassée, voire sexiste datant de la jeunesse des « boomers ». Ma conclusion : Est-ce que le résumé reflète les idées de l'auteure ou celles de l'éditeur ? En tout cas, la seule possibilité pour que ce roman soit bon, c'est qu'il explique que celle pour qui la vie est un drame insupportable a rencontré sur sa route des personnes ou des milieux déviants qu'on rencontre très rarement. Dans ce cas, le roman serait utile pour alerter les filles et les femmes sur certains pièges de la vie.
ACZ - Le 06 juin 2022 à 12:13