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Livre
Perfidia
Edité par Éditions Payot & Rivages - paru en DL 2015
Premier volet d'un prélude au Quatuor de Los Angeles, reprenant les personnages à l'époque de leur jeunesse, plongeant dans la trahison morale de l'Amérique au début de la Seconde Guerre mondiale, avec l'internement de ses citoyens d'origine japonaise. ©Electre 2015
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Perfidia
Je n’avais jamais lu jusque-là de livre de James Ellroy, en raison de sa réputation sulfureuse; mais une critique élogieuse parue dans Télérama m’a incitée à emprunter « Perfidia ». Mal m’en a pris. L’action se déroule à Los Angeles du 6 au 28 décembre 1941 : - 6 décembre: hara-kiri vrai ou simulé d’une famille de « japs »? Suicide ou assassinat? - 7 décembre: PEARL HARBOR, MORT AUX JAPS! - 8 au 28 décembre: s'engager pour tuer du jap ; interner, bastonner, ratonner les japs qui vivent à Los Angeles depuis 2 générations ; peur des sous-marins japs et de la cinquième colonne ; profiter de la guerre pour corrompre un max et se faire du blé ; être corrompu par le plus fort pour sauver sa peau ; ne pas oublier d'aller à la messe pour sauver son âme ; et surtout baiser, vivre bourré et se shooter le plus souvent possible. Que dire de plus, sinon que j’ai détesté ce livre et l'univers de cet écrivain, marqué par une virilité exacerbée, le culte des armes à feu, les pulsions sexuelles dévorantes, la domination des femmes, le racisme et l'homophobie. Les policiers sont alcooliques, drogués, corrompus, xénophobes et antisémites ; tous les protagonistes évoluent dans une noirceur et une violence à la fois extérieures à eux et intérieures car tous sont influencés par la menace de guerre imminente et par leurs propres zones d'ombre. Les préjugés des multiples personnages de ce roman donnent froid dans le dos. Ce livre, de surcroît mal écrit, m’a donné l’impression d’un long cauchemar, un tunnel sans fin . . . Et après m’être forcée à lire de façon attentive jusqu’à la 70ème page sur plus de 800, je suis passé en mode « diagonal » pour finir ce qu'il convient d'appeler une bouillie littéraire.
ACZ - Le 24 janvier 2020 à 18:28 -
FABRE Marie - Le 06 octobre 2016 à 22:19