Livre


Je connais que pauvres et riches... : le Testament Villon


François Villon (1431-1463). Auteur - Michel Arbatz (1949-....). Adaptateur

Edité par Le Temps qu'il fait - paru en 2017


Le texte original avec, en regard, son adaptation tirée du spectacle musical Villon la vie. Avec un CD qui contient l'enregistrement de ce parcours théâtral et musical, un peu plus de la moitié des 2.000 vers du Testament et une quinzaine de ballades chantées. ©Electre 2017


Collection : Littérature



Type de document
Livre
Titre
Je connais que pauvres et riches... : le Testament Villon
Auteur
François Villon (1431-1463). Auteur - Michel Arbatz (1949-....). Adaptateur
Contributeurs
Arbatz, Michel (1949-....). Narrateur
Langue
français
Edité par
Le Temps qu'il fait
Paru en
2017

Format
| 1 vol. (224 p.) | 1 CD audio ; 22 x 16 cm
Public visé
Adulte
ISBN
978-2-86853-619-8
EAN
9782868536198
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Biographie

François de Montcorbier dit Villon (/vijɔ̃/), né en 1431 (peut-être à Paris) et mort après 1463, est un poète français de la fin du Moyen Âge. Écolier de l’Université, maître de la faculté des Arts dès 21 ans, il mène tout d'abord la vie joyeuse d’un étudiant indiscipliné du Quartier latin. À 24 ans, il tue un prêtre dans une rixe et fuit Paris. Amnistié, il s’exile de nouveau, un an plus tard, après le cambriolage du collège de Navarre. Accueilli à Blois à la cour du prince-poète Charles d’Orléans, il échoue à y faire carrière. Il mène alors une vie errante et misérable. Emprisonné à Meung-sur-Loire, libéré à l’avènement de Louis XI, il revient à Paris après six ans d’absence. De nouveau arrêté lors d'une rixe, il est condamné à la pendaison. Après appel, le Parlement casse le jugement mais le bannit pour dix ans ; il a 31 ans. Ensuite, on perd totalement sa trace. Dans les décennies qui suivent la disparition de Villon, son œuvre est publiée et connaît un grand succès. Le Lais, long poème d’écolier, et Le Testament, son œuvre maîtresse, sont édités dès 1489 – il aurait eu 59 ans. Trente-quatre éditions se succèdent jusqu’au milieu du XVI. Très tôt, une « légende Villon » prend forme sous différents visages allant, selon les époques, du farceur escroc au poète maudit, du « bon follastre » au « povre Villon ». Le monde de Villon, c’est le Paris de Charles VII. Le Paris de la rive gauche avec son Université (50 collèges, 3000 « artiens », 600 théologiens, juristes et médecins en puissance), ses religieux, ses tavernes et ses prostituées (« Tout aux tavernes et aux filles »), mais aussi de la rive droite avec ses harengères (« Il n’est bon bec que de Paris »), son cimetière des Innocents (« Quant je considere ses testes / Entassees en ses charniers »), ses sergents et le gibet de Montfaucon (« la Montjoye »). Son œuvre n’est pas d’un accès facile : elle nécessite notes et explications. Sa langue (dont certains termes ont disparu ou changé de sens) ne nous est pas familière, de même que sa prononciation est différente de l'actuelle, rendant certaines rimes curieuses dans la traduction en français moderne. Les allusions au Paris de son époque, en grande partie disparu, son art de l’antiphrase, son goût des jeux de mots, des formules à double entente avec des sous-entendus scabreux le rendent souvent difficilement compréhensible, même si la recherche contemporaine a éclairci beaucoup de ses obscurités.