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Livre
Chien-loup : roman
Edité par Flammarion - paru en DL 2018
Franck décide de louer, à contrecoeur mais par amour, une maison dans le Lot pour y passer l'été avec Lise. La maison ne figure sur aucune carte, et se trouve dépourvue de tout réseau. Nulle mention non plus du fait qu'elle fut pendant la Première Guerre mondiale habitée par un dompteur de lions allemand. Dès le premier soir, le couple se trouve confronté à la violence d'un chien-loup. ©Electre 2018
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1914/2017
Deux histoires à un siècle d’intervalle dans un même lieu, tellement isolé que rien n’a changé. Serge Joncour nous plonge dans la vie d’un village en 1914 quand tous les hommes sont partis à la guerre. L’attente qui n’en finit pas, l’épuisement ont un écho en cette période de confinement. Serge Joncour est toujours agréable à lire, il nous ouvre l’esprit sans imposer un point de vue, c’est rare.
Marie BARILLOT - Le 07 avril 2021 à 23:10 -
Chien-loup
Je suis perplexe, ne sachant trop quoi penser du dernier livre d'un auteur que j'apprécie. J'ai de la difficulté à cerner le fil rouge principal de cet étrange récit sur la confrontation des sauvageries animale et humaine, raconté sur deux temporalités. Alternant les chapitres sur 100 ans d'écart, il met en parallèle les émois de la première guerre mondiale et le dur labeur des femmes privées d'hommes et l'année 2017 avec ses êtres qui se pensent domestiqués mais recèlent toujours cette part de sauvagerie tapie au fond d'eux-mêmes et qui ne demande parfois que peu de choses pour se réveiller. Mettant en résonance une maison rurale d'un plateau perdu du Quercy (durant la guerre de 14/18 et de nos jours, louée en villégiature pour parisiens en quête de sérénité), Serge Joncour produit une fable étrange sur l'animalité du vivant (bêtes et hommes confondus), la notion de proie et prédateur, la vie et la mort, le "tuer" pour tuer ou pour se nourrir, la cruauté humaine, le tout sur fond de superstitions ancestrales. Beaucoup d'interrogations sur la chaîne alimentaire du vivant, sur le besoin de l'humain à rester carnivore, à prendre le large d'une société consumériste, à larguer les amarres pour se ressourcer en solitude. Insolite et original sans doute, mais pas mal de longueurs dans le texte et un côté souvent répétitif! Au bout du compte, ai-je aimé ou pas ce roman ? Je ne sais réellement que répondre… L’aspect trop fictionnem (qui a déjà vu un dompteur installer les cages de ses huit lions et tigres au coeur d'une forée à la limite d'un village ? Et, qui plus est, avec l'accord de monsieur le maire ? ) m’a gênée et il m'a manqué une envie de m'attacher à quelqu'un pour être totalement conquise.
ACZ - Le 06 janvier 2019 à 16:53