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À la ligne : feuillets d'usine


Joseph Ponthus (1978-....). Auteur

Edité par la Table ronde - paru en DL 2019


Le narrateur, un homme lettré, devient ouvrier intérimaire dans les usines de poissons et les abattoirs de Bretagne. Dans ce récit proche de l'épopée, à la prose rythmée et aux registres variés, il décrit le quotidien de la condition ouvrière, ses gestes, ses bruits, la fatigue et les rêves confisqués tout en se souvenant de sa vie d'avant, baignée de culture et d'imagination. Premier roman. ©Electre 2018



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  • à la ligne 5/5

    Un livre qui secoue, aucune ponctuation, des retours à la ligne comme dans une poésie, des vers libres, un livre qui s'écoute comme un slam. Ce genre de procédé peut vite tourner à vide sauf que là, il scrute le quotidien à l'usine d'un intérimaire, un récit hommage à tous les précaires, les invisibles, les sans grades. Pas un intellectuel à l'usine pour voir, juste un homme qui n'a pas le choix s'il veut bouffer. Joseph Ponthus nous raconte son quotidien. Levé à l'aube, la fatigue du corps, la peur du lendemain, des contrats au jour le jour selon les besoins de l'entreprise. A la ligne de production, l'autre nom politiquement correct pour désigner le travail à la chaîne. Chaque ligne revient sans fin, au lot de souffrances, précarité, horaires délirants, geste répétitif, corps maltraités, de la conserverie de poissons à l'abattoir. Une chronique de l'usine dans laquelle l'humour a toute sa place, malgré tout. « Je peux assurer que le purgatoire est juste avant le tunnel de cuisson d'une ligne de bulots. » Un journal intime empli de poésie où on découvre que les souvenirs de vers d’Apollinaire, des chansons de Barbara peuvent vous faire tenir 8 heures. Le manuel rejoignant l'intellectuel. Un livre de fraternité même si le capitalisme a gagné. Des bonbons Arlequin que l'on suçote avec « les yeux ronds de la joie enfantine » pour fêter un anniversaire Rien n'est inventé ni exagéré, les cadences à tenir, les conditions de travail déplorables Après avoir lu ce livre vous regarderez autrement ces objets et cette nourriture qui sont votre quotidien, ces gens qui triment huit heures par jour pour approvisionner notre société de consommation sans la moindre reconnaissance. Un livre que je vous recommande chaudement.

    Frédérique SCHWEITZER - Le 11 juin 2019 à 09:21