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Livre
L'héritage Davenall
Edité par Sonatine éditions - paru en DL 2019
1882, St John's Wood. Un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard, prétendant être sir James Davenall, son ancien fiancé, disparu une semaine avant leur mariage et que tout le monde croyait mort. Elle le reconnaît mais toute la famille Davenall, surtout sa mère et son frère, Hugo, héritier du domaine de Cleave Court, prétend qu'il s'agit d'un imposteur. ©Electre 2019
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Livre pesant (700 pages pour un récit ennuyeux)!
1882 Saint John's Wood. Epoque victorienne en Angleterre. Un homme se présente aux portes de Constance Trenchard, prétendant être Sir James Davenall, son ex-fiancé disparu mystérieusement 11ans plus tôt quelques jours avant leur mariage, un homme déclaré mort car il avait laissé une lettre laissant supposer son suicide, mais son corps n'avait jamais été retrouvé. Petit problème sa mère et son frère Hugo devenu, en l’absence de James, l'héritier de la fortune et du titre de 8ème baronnet, voient en cet homme, revenu réclamer son héritage, un imposteur. Est-il réellement James Davenall ? C'est donc aux tribunaux de trancher avec un enjeu considérable puisque l'héritage se compose d'un titre, d'une grandiose résidence à Londres, d'une vaste maison de campagne, d'une importante part lucrative d'un gisement de houille du Somerset, et d'un vaste domaine en Irlande.... Les Davenall, au fil des pages, se révèlent être une famille d'aristocrates aux secrets bien gardés. Une aristocratie dans laquelle pouvoir, argent et vengeance sont les maîtres mots, une famille écrasée par les non-dits sur plusieurs générations et les révélations parfois s'avèrent destructrices et signent la fin d'une société qui s'étiole. L'auteur garde un suspens pesant jusqu'à la fin de ce roman, un pavé de 700 pages. L'atmosphère se fait lourde, les nombreux rebondissements accentuent ce sentiment d'oppression et les pièces du puzzle s'assemblent. Mais les chapitres sont bien trop longs, la narration lente, les sentiments parfois surjoués. Tant et si bien que, lassée, je n’ai pu résister à la tentation de survoler pas mal de pages pour connaître le dénouement de cette histoire et reste sur une impression finale plus que mitigée et une grosse déception pour moi fan de littérature et de cinéma anglais.
ACZ - Le 03 mars 2020 à 11:29