Livre


Légendes du Moyen âge


Francesc Miralles (1968-....). Auteur

Edité par Auzou - paru en DL 2008


Onze récits épiques à la découverte des héros Lancelot, Perceval et Gauvain, du roi Arthur et de la belle Guenièvre, de Robin des bois ou de l'histoire d'amour de Roméo et Juliette.




Type de document
Livre
Titre
Légendes du Moyen âge
Auteur
Francesc Miralles (1968-....). Auteur
Contributeurs
Fruitos, Adrià. Illustrateur
Madec, Céline. Traducteur
Langue
français
Edité par
Auzou
Paru en
DL 2008

Format
| 1 vol. (111 p.) ; ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 29 cm
Public visé
Jeunesse
Note
  • Bons lecteurs (à partir de 9 ans)
ISBN
978-2-7338-1018-7
EAN
9782733810187
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Biographie

En plus de sa virtuosité vocale, Callas possède un don pour les langues et la manière de les utiliser en musique. Au cours des récitatifs, elle sait quel mot mettre en exergue et sur quelle syllabe de ce mot appuyer plus particulièrement. Michael Scott note : En écoutant attentivement, nous remarquons comment son legato parfait lui permet, au moyen de la musique, d'exprimer un point d'exclamation ou une virgule présents dans le texte. Techniquement, elle est non seulement capable d'interpréter la fioriture la plus complexe apparemment sans effort mais bien plus d'utiliser chaque ornementation comme un moyen expressif et non comme un simple ‘‘feu d'artifice’’ vocal. La soprano Martina Arroyo déclare : Ce qui m'intéressait le plus était la façon dont elle distillait le tempo et les mots d'une cadence. Cela m'a toujours stupéfiée. J'ai toujours eu le sentiment qu'elle racontait quelque chose. Ce n'était pas un simple alignement de notes. En soi-même, c'est déjà tout un art.. Lorsque Callas chantait le répertoire du « bel canto », elle créait le délire. Non seulement parce qu'elle chantait une musique fleurie avec une précision inégalée depuis Tetrazzini mais également parce qu'elle l'attaquait avec une puissance vocale et un souffle qui conféraient une vision dramatique à l'œuvre.. Walter Legge confie : De toutes ses qualités, la plus admirable était l'utilisation de fioritures musicales de toutes sortes mais toujours avec goût, élégance et musicalité. L'intensité et la longueur de chaque appoggiature, l'incorporation discrète de variations dans la mélodie, la précision et la rapidité de ses trilles, le rythme apparemment inéluctable de ses portamenti étaient empreintes de grâce et de signification. Il y avait [dans son chant] une infinité d'exquis instants de bonheur - de minuscules portamenti d'une note à sa voisine ou couvrant de larges intervalles - des changements de couleur qui étaient de la pure magie. Elle était passée maîtresse dans cet aspect du bel canto. Le critique italien Eugenio Gara résume ainsi l'art musical de Maria Callas : Son secret tient dans la possibilité de transférer sur le plan musical le personnage dont elle interprète les souffrances, la douleur nostalgique du bonheur perdu, les fluctuations entre espoir et désespoir, entre orgueil et supplique, entre ironie et générosité qui, au bout du compte, se fondent dans une douleur intérieure surhumaine. Les sentiments les plus divers - parfois opposés - les déceptions les plus cruelles, les désirs les plus ambitieux, les amours brûlantes, les sacrifices les plus douloureux, tous les tourments de l'âme, acquièrent dans son chant cette réalité mystérieuse ou, plutôt, cette sonorité du drame psychologique qui est le principal attrait de l'opéra.. Callas aura interprété maints opéras de Verdi et de Puccini, cependant elle n'est pas à proprement parler une actrice « vériste » mais plutôt une comédienne qui nous fait partager souffrances, bonheur, humiliations, désespoir du personnage qu'elle incarne uniquement par ses jeux de scène et les inflexions de sa voix,. Concernant les possibilités d'actrice de Callas, le chef de chant Ira Siff remarque : Lorsque j'ai vu le final du deuxième acte de Tosca interprété à l'ancien Met, j'ai eu l'impression de voir se dérouler l'histoire originale dont est inspiré l'opéra.,. Callas elle-même déclare qu'à l'opéra, le jeu scénique doit trouver sa justification dans la partition : {{citation bloc|Lorsqu'un chanteur a besoin de trouver l'expression gestuelle qui convient, lorsqu'il cherche comment il doit se comporter sur scène, tout ce qu'il doit faire est d'écouter la musique. Le compositeur y a déjà pourvu. Lorsque vous avez pris la peine d'écouter avec votre âme et vos oreilles {{incise|je dis ‘‘âme’’ et ‘‘oreilles’’ mais le cérébral aussi doit fonctionner, mais pas trop}} vous y trouverez la gestuelle.}} La plus importante qualité de Callas est d'introduire « un souffle de vie » dans les personnages qu'elle incarne, serrant de près l'intention du compositeur sans jamais verser dans le mélodramatique du vérisme. Elle utilise son registre étendu pour créer une voix différente à chacun de ses rôles et exprimer des sentiments en accord avec ce rôle. Elle est l'une des premières à transposer les techniques de jeu du théâtre ou du cinéma à l'opéra en se servant de son physique (on se souvient comment elle modela le sien pourtant peu flatteur à l'origine) et de son vécu. Chaque personnage porte ses propres joies, peines, espoirs, amours et déceptions. Plus encore, elle pouvait incarner la haine brute et ravageuse, ce qui se vérifie particulièrement dans Norma et Medea. Michael Scott déclare : [À son apogée, dans les années 1950] sa technique prodigieuse permettait à sa voix de souligner chaque nuance qu'elle désirait mettre en exergue, d'articuler facilement la partition la plus ardue, la rendant unique parmi les sopranos du XX. Ethan Mordden ajoute Sa voix était imparfaite. Mais Callas tentait de capturer dans son chant non seulement la beauté mais l'humanité tout entière, et dans son système, les imperfections nourrissaient les sentiments, les résonances acides et les stridences devenant partie intégrante du chant. Il y avait certes des défauts dans sa voix mais elle a su les transformer en avantages.. Le chef d'orchestre Carlo Maria Giulini pense que si le drame lyrique est la combinaison idéale des mots, de la musique et de l'action, il est impossible d'imaginer un artiste chez lequel ces trois éléments étaient mieux réunis que chez Callas.. Rudolf Bing{{note|groupe=alpha|Rudolf Bing ({{date-|9 janvier 1902}}-2 septembre 1997 est un impresario d'origine autrichienne qui fut le directeur du Metropolitan Opera de New York de 1950 à 1972. Il a été anobli en 1971.}} exprime à peu près le même sentiment : Lorsque quelqu'un a entendu et vu Maria Callas - les deux ne sont pas dissociables - il est réellement difficile d'apprécier un autre artiste, si grand soit-il, tant elle imprègne son chant de personnalité et de vie. Un seul mouvement de ses mains était plus explicite que ce qu'un autre artiste pouvait faire durant tout un acte.. Pour le chef Antonino Votto, Callas était la dernière grande artiste. Pensez que cette femme, quasiment aveugle, chantait souvent à quelque cinquante mètres du chef. Mais sa sensibilité, même si elle ne voyait pas, lui permettait d'appréhender la musique et d'être toujours exactement avec ma battue. Au cours des répétitions, elle était extrêmement précise - à la note près. Elle n'était pas seulement une cantatrice, mais une artiste complète. C'est stupide de ne la considérer que comme une voix. Elle doit être appréciée dans sa globalité - comme un mélange de musique, de drame et de mouvement. Il n'y en a pas d'autre comme elle aujourd'hui. C'était un phénomène esthétique.. L'apport majeur de Callas à l'opéra, en particulier, et à l'art lyrique en général a été son jeu scénique, par son immense talent de comédienne. Avant la Callas, les chanteurs étaient "statiques" après elle, personne ne pût le rester, elle incarnait ses personnages, par son apport dramatique. De tous les opéras qu'elle aura interprétés, les plus marquants restent sans conteste La traviata et, surtout, Norma, considéré comme son plus grand rôle. Dans la production de La traviata à la Scala de Milan en 1955 mise en scène par Luchino Visconti, elle n'incarne pas seulement Violetta, elle est réellement la « dame aux camélias » : une femme passionnée et excessive, en butte à des critiques acerbes et qui, quatre ans plus tard, quittera par amour son mari pour l'armateur grec Onassis. [Lorsque Callas interprétait Violetta] la réalité était sur scène. Ce qui m'entourait – les auditeurs, la salle, la Scala elle-même – semblait factice. Seul ce qui me parvenait de la scène était vrai, était la vie même. Elle est Norma, la femme amoureuse délaissée par le père de ses enfants pour une autre (certains biographes ont estimé que le personnage annonçait, de façon prémonitoire, la trahison d'Onassis pour Jackie Kennedy). Elle est Tosca, la femme prête au sacrifice par amour. Elle est aussi la Lucia di Lammermoor de sa génération, révélant, au-delà de vocalises maîtrisées, les multiples facettes d'un personnage troublant. Elle saura incarner une Isolde avec la même ardeur. Pas de virtuosité gratuite ou d'hédonisme inconsidéré dans ses interprétations mais simplement le souci constant de rendre la musique plus expressive, plus proche et plus accessible, de restituer à une partition sa vérité musicale et sa vraisemblance dramatique en utilisant les qualités et les défauts d'un timbre de voix dont « la pureté n'était pas la première des qualités ».