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BD
Tamara de Lempicka
Edité par Glénat - paru en 2017
Paris, années 1920. La peintre, célèbre, libertaire et bisexuelle, passe ses soirées dans les cabarets en quête d'inspiration, d'acheteurs, de modèles ou d'amours d'un soir. Son mode de vie ne plaît pas à son mari Tadeusz qui lui reproche de ne pas s'occuper de leur fille Kizette. Mais Tamara compte bien mener sa vie comme elle l'entend, d'autant plus que c'est elle qui fait vivre sa famille. ©Electre 2017
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Eztizen SANCHEZ MONTES - Le 09 juin 2022 à 13:29
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Tamara de Lempicka
C'était une bonne idée de retracer la vie de Tamara de Lempicka en BD. Or, ici, il ne s'agit qu'un épisode, assez court, de la vie de la peintre. le récit et les dessins se situent dans la période des années folles, vers 1920, période art déco. Tamara délaisse sa famille, mari et fille, pour fréquenter salons et endroits branchés de l'époque. Ceci entraîne éclats de voix, reproches et mécontentement du mari et questions de la fille. Seule à travailler Tamara, au caractère bien trempé, fait valoir, de ce fait, sa liberté et ses absences justifiées par son relationnel, modèles et peinture. Garçonne, elle s'adonne aux plaisirs saphiques, tout en côtoyant les personnalité de l'époque, Cocteau, Gide, etc. L'apogée de la BD se situant avec la rencontre de Rafaëla et la fameuse toile qui devait asseoir la réputation de Tamara. Les vignettes sont élégantes, les dialogues posés, représentatifs du personnage et de ses relations bonnes ou mauvaises. Le dessin est précis, tout autant élégant, juste et réaliste. Les couleurs ocre, noir et blanc conférent au dessin une ambiance rappelant l'époque, feutrée et débridée par le jeu des contrastes et des oppositions, jaune et noir, bistre et blanc, noir et blanc avec des rendus très lumineux. Les deux tableaux, reproduits, dont la belle Rafaëla, sont superbes. le rose de la couverture apporte une note de distinction à la BD (qui est ce personnage noir, ce cyclope derrière Tamara?). Un cahier en fin d'album permet au lecteur de compléter sa lecture par une biographie complète de Tamara. Un bon moment de lecture.
Bernard LEROUX - Le 11 avril 2019 à 10:12